1,8 million de cyclistes l'an dernier sur "La Loire à Vélo"

Le vélo, ça peut rapporter gros. En témoigne le succès touristique de "La Loire à Vélo" comme le rapportent, dans un communiqué adressé aux rédactions ce mercredi 31 mai, les services communication des régions Pays-de-la-Loire et Centre-Val-de-Loire : 1,8 million de cyclistes ont pédalé l'an passé sur ce parcours d'environ 900 kilomètres qui longe le fleuve, soit quasiment deux fois plus de monde qu'en 2015, première année de recensement de la fréquentation. Et, selon de toutes récentes estimations, les retombées économiques du seul exercice 2022 s'élèvent à près de 55 millions d'euros : "Une hausse de 84% par rapport à 2015" affirme-t-on.

Des cyclotouristes étrangers mais aussi locaux

Mais au fait, qui sont ces utilisateurs, toujours plus nombreux, de "La Loire à Vélo" ? 54% seraient des touristes, dont 20% d'étrangers. L'essentiel du reste de la troupe serait constitué de "voisins", des habitants des Pays-de-la-Loire ou du Centre-Val-de-Loire. Quant au tracé, aussi peu exigeant puisqu'on roule sur du plat, qu'agréable puisqu'on se balade au grand air et en sécurité, loin des voitures, en longeant le fleuve, est apprécié : "L'itinéraire est systématiquement cité dans le top 3 des randonnées cyclables déjà pratiquées" soulignent les acteurs ligériens du tourisme, évoquant "un niveau de satisfaction toujours élevé, même si l’effort sur les services doit se poursuivre".

La création d'un comité d'itinéraire

Satisfecit, mais pas question d'en rester là : "Les deux régions et les six départements fondateurs de cet itinéraire emblématique du tourisme à vélo en France s'engagent pour créer un comité d'itinéraire et partager un projet collectif" fait-on savoir, avec pour objectif "d'impulser une nouvelle dynamique et d'intégrer le podium des véloroutes européennes". Les collectivités travailleront sur plusieurs thématiques : renforcer la sécurité de l'itinéraire, conquérir de nouvelles clientèles tout en fidélisant les existantes, être "reconnu" sur les marchés d’Europe du nord, ou encore "intégrer la transition écologique et le tourisme responsable de manière transversale dans les actions".