Basket : Paul Rigot, le plus Manceau des Blaisois
18 avril 2023 à 15h53 par Jonathan Lateur & Alexandre Sanson / crédit photo : Tuan Nguyen
Blois et Le Mans s’affrontent ce samedi 15 avril en Betclic Elite. Un match forcément particulier pour Paul Rigot. Ce natif de la Sarthe porte depuis l’été 2021 le maillot de l’ADA.
Duel entre quasi-voisins ce samedi 15 avril en Betclic Elite. L’ADA Blois reçoit Le Mans Sarthe Basket dans sa salle du Jeu-de-Paume à l’occasion de la 29e journée. Par voie terrestre, il faut moins de deux heures pour rallier la préfecture du Loir-et-Cher depuis celle de la Sarthe. Paul Rigot, l’ailier blaisois natif du Mans, n’a lui sans doute pas besoin de GPS pour faire ce trajet, qu’il préfère emprunter l’autoroute A10 ou alors sillonner les villages traversés par la départementale 357, autrement appelée route d’Orléans.
Des débuts par hasard à Coulaines
C’est à l’âge de 8 ans que Paul Rigot touche ses premiers ballons de basket dans la banlieue mancelle à Coulaines : "Mon beau-père était coach au club, il m’a inscrit parce que j’étais grand... J’ai joué par pur plaisir sans penser à une éventuelle carrière puis j’ai tout de suite accroché" avoue celui qui portera ensuite le maillot de la Jalt, mais jamais celui du MSB. "Nous l’avions reçu pour lui proposer un projet de progression mais Paul a préféré emprunter d’autres chemins" explique Vincent Loriot, directeur sportif du Mans Sarthe Basket.
Titre :Ecoutez Paul Rigot :
"Le Mans est aujourd’hui prenable"
Après avoir changé six fois de club en sept ans, Paul Rigot a posé ses valises à Blois à l’été 2021. Il a connu les joies de la montée en Betclic Elite l’an passé, et entend tout faire pour maintenir l’équipe au plus haut niveau. A six journées de la fin du championnat, l’ADA possède une victoire d’avance sur la zone rouge : "On a faim. On a vraiment envie de se mettre à l’abri au plus vite. En plus Le Mans me paraît prenable, l’équipe a l’air assez fébrile en ce moment, et au match aller nous n’étions vraiment pas loin pendant trois quart-temps" conclut Paul Rigot.
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