Bihorel : le projet de réouverture de la piscine tombe à l'eau

On l'appelle "Le Transat" : la piscine de Bihorel, située le long de la rue de Verdun et qui a accueilli ses premiers nageurs il y a près d'un demi-siècle, avant de fermer pour cause de vétusté générale en 2016, ne rouvrira pas. Pour que l'équipement reprenne du service, de très importants travaux auraient été nécessaires et par conséquent, les impôts locaux auraient dû être revus à la hausse. D'où la décision de soumettre au vote des habitants -et contribuables- le lancement d'un éventuel chantier en vue du redémarrage.

Oui pour Bihorel, Bois-Guillaume et Isneauville refusent

A près de 60% des participants lors du scrutin organisé ce dimanche 26 novembre, la ville de Bihorel a répondu "oui" à une réouverture de la piscine : "Je tiens à remercier les Bihorellaises et Bihorellais qui ont participé à cette consultation citoyenne, bel exercice de démocratie locale directe" réagit Pascal Houbron, maire. Mais l'élu poursuit : "Comme nous nous y étions engagés, nous respecterons le choix des trois communes et des habitants de Bois-Guillaume et Isneauville qui ont voté massivement contre le projet".

Aucun autre projet similaire ne sera financé

"Avec regret, nous devons accepter ce choix des habitants lourd de conséquences et prendre acte de la fermeture définitive de cet équipement présent à Bihorel depuis cinquante ans, et cher au cœur de nombreux Bihorellais qui y ont appris à nager et passé de bons moments en famille" commente Pascal Houbron, qui précise : "En toute clarté, je tiens à affirmer que la ville de Bihorel ne participera à aucun autre projet d'équipement aquatique sur le plateau nord comme certains ont cru bon de le faire miroiter dans le cadre de la campagne".

Pas de programme immobilier privé ici

En lieu et place de la piscine, vouée à la démolition ? "Contrairement à certaines rumeurs, il n'y aura pas de projet de promoteur privé à cet endroit très bien localisé dans un environnement privilégié avec le parc de l'Argilière à proximité. La municipalité va rapidement se mettre au travail pour y envisager une salle multifonctions ; équipement public qui viendra à terme, remplacer le P’tit Lido" tranche le premier magistrat qui entend d'abord s'employer "à ce que Bihorel retrouve la propriété pleine et entière du site qui se trouve sur son territoire".