Eure-et-Loir : il étrangle sa compagne et tente de se suicider

C'est dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 novembre que le drame a eu lieu. Les gendarmes de la brigade de Châteaudun reçoivent un appel vers 1h30 : à l’autre bout du fil, le frère d’un homme demeurant sur la commune de Conie-Molitard. Il assure aux militaires que ce dernier a tué sa conjointe et qu’il allait se suicider. Un peu plus tard, deux corps inanimés étaient en effet découverts. Celui d’une femme "de 38 ans, mère de deux enfants nés d’une précédente union, exerçant la profession d’infirmière libérale, présentait des traces au niveau du cou s’apparentant à une strangulation" précise le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, ce que l’autopsie a confirmé.

Garde à vue à l’issue des soins

Quant à l’homme, il est âgé de 46 ans, également père de deux enfants nés d’une précédente union, et employé dans une société basée à Chartres. Le parquet précise qu’il a déjà été condamné pour des violences volontaires sur sa compagne en avril 2022 à trois mois d’emprisonnement avec sursis simple et un stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales. La nuit du drame, il a été retrouvé avec un couteau planté au niveau du thorax, dans la zone du cœur. Transporté en urgence à Tours, son état s’est vite amélioré, permettant son placement en garde à vue dans la matinée de ce jeudi 23 novembre.

Placé en détention provisoire

Une enquête criminelle de flagrance a été immédiatement ouverte pour "homicide volontaire par conjoint". Les investigations sont conduites par la brigade de recherches de la compagnie de Châteaudun. En garde à vue, le mis en cause s’est muré dans le silence. Il a été déféré ce vendredi 24 novembre afin d’être présenté à un juge "pour faits d’homicide volontaire commis par conjoint", et il a été placé en détention provisoire. L’enquête criminelle se poursuit afin de comprendre les circonstances du drame et pour mieux appréhender la personnalité du mis en examen.