Le Mans : 150 manifestants contre les fermetures de classes
Publié : 19 février 2024 à 23h10 par Emilien Borderie et Jonathan Lateur
Quelque 150 personnes se sont rassemblées en fin d'après-midi ce lundi 19 février devant la préfecture, au Mans, à l'appel d'une intersyndicale déterminée à dénoncer les quarante fermetures de classes envisagées pour la rentrée prochaine en Sarthe.
Initialement, une cinquantaine de fermetures était programmée à travers le département... Au gré des dernières projections en effectifs et de la spécificité de certaines situations, "pas moins de quarante fermetures de classes sont encore envisagées en Sarthe par l'administration de l'Éducation nationale !" dénonce Julien Cristofoli, porte-parole de l'intersyndicale FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, FNEC-FP-FO qui appelait à manifester ce lundi 19 février au Mans contre le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre prochain.
Inquiétude pour les petites communes
A partir de 17h30, pancartes ou banderoles en main, ce sont quelque 150 manifestants qui se sont donc retrouvés devant les grilles de la préfecture de la Sarthe, place Aristide-Briand : personnels enseignants syndiqués ou non, parents d'élèves, élus locaux de toutes tendances, sympathisants du mouvement. "Le sort de dizaines d'écoles, d'équipes enseignantes et de petites communes se joue lors du conseil départemental de l'Education nationale" affirme-t-on... Conseil qui se réunissait en même temps, à quelques mètres.
Les élèves en première ligne
"A ce véritable traitement de choc des élèves et des personnels via la carte scolaire, s'ajoute le choc des savoirs prôné par le gouvernement qui vise à bouleverser le visage de l'école publique, dans une visée de tri social contraire aux valeurs qui fondent l'engagement des personnels des écoles" appuie l'intersyndicale dans un communiqué pointant du doigt "cette situation de crise permanente qui percute d'abord nos élèves, en première ligne de la violence sociale et économique imposée par une politique anti-éducative et anti-sociale".
Titre :Le reportage de Jonathan Lateur :