Loir-et-Cher : pas d’élus blésois pour accueillir Gérard Larcher

Dire qu’ils ont peu goûté les propos de Gérard Larcher quelques heures plus tôt est un euphémisme... En effet, la veille, le président du Sénat a souhaité que la commission des finances à l’Assemblée soit octroyée au Rassemblement National. Sur ses réseaux sociaux, le président d’Agglopolys, la communauté d’agglomération de Blois, n’a pas mâché ses mots : "Je ne participerai pas aujourd’hui à l’accueil républicain de Gérard Larcher à Blois". Christophe Degruelle ajoute que "son propos est scandaleux". Le maire de Blois s’affiche sur la même ligne : "Mon agenda ne me le permet pas, et quand bien même ce fût possible, ma position eut été la même que mon collègue Christophe Degruelle dont je salue la position" a fait savoir Marc Gricourt.

"Ils ont mal lu ce que j’ai dit"

Avant que n’éclate cette polémique, Gérard Larcher était annoncé de longue date à Blois. Il est venu conclure les travaux du 63e congrès des maires de Loir-et-Cher, également en présence du président national de l’AMF et maire de Cannes David Lisnard, et du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau. "Je crois qu’ils ont mal lu ce que j’ai dit" répond Gérard Larcher au micro de Sweet FM. "Chacun sait que j’ai une position extrêmement claire vis-à-vis du Front National". Dans les travées du salon, certains élus commentent cette petite polémique locale : "Il faut respecter la démocratie, car l’électeur a toujours raison" estime Éric Martelière, maire de Fougères-sur-Bièvre (Le Controis-en-Sologne).