Audi lâche les 24 Heures : l'ACO réagit

Publié : 27 octobre 2016 à 14h21 par Emilien Borderie

Par la voix de son président Pierre Fillon, l'Automobile Club de l'Ouest fait part de sa tristesse et de son émotion, ce mercredi, après l'annonce par Audi de son désengagement du championnat du monde d'endurance automobile.

"Bien que préparés à cette décision, nous regrettons le départ d’un acteur majeur de l’endurance pour une autre aventure. Présente au Mans depuis 1999, la firme allemande a écrit parmi les plus intenses pages de l’histoire des 24 Heures. Plus qu’un compétiteur, la marque aux quatre anneaux a été un véritable contributeur de la formidable croissance de l’endurance ces dernières années" écrit Pierre Fillon, président de l'Automobile Club de l'Ouest, dans un communiqué adressé aux rédactions ce mercredi 26 octobre en réaction, peu avant, du désengagement d'Audi en endurance pour se lancer dans les courses de voitures électriques.


Un constructeur s'en va, d'autres arrivent


Audi aura participé dix-huit fois à la plus grande course d'endurance automobile au monde, signant treize victoires sur le célèbre circuit sarthois et s'octroyant à deux reprises le titre de champion du monde d'endurance : "Le championnat du monde, c’est une grille de 32 voitures, vingt teams avec quatre catégories et six constructeurs engagés. Un constructeur s’en va, d'autres arrivent bientôt, c’est la vie d’un championnat..." nuance Gérard Neveu, directeur général du "World Endurance Championship" pour la Fédération Internationale du Sport Automobile.


Rester à la pointe de l'innovation


En réponse aux interrogations sur le coût et le principe-même des courses d'endurance, Pierre Fillon réfute toute faute : "Réduire les coûts pour les constructeurs est un axe majeur pour l’ACO. Par ailleurs, le cap est clairement donné pour les prochaines années : rester à la pointe de l’innovation. La technologie hybride et les moteurs électriques sont déjà le quotidien de l’endurance. Les évolutions du règlement technique vers une propulsion électrique à hydrogène répondront dès demain à la transition énergétique de cette nouvelle ère" indique le patron de l'ACO.