Ces lycéens blésois à l’épreuve de la philo !
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18 juin 2018 à 13h41 par Nicolas Terrien
Les candidats au baccalauréat ont amorcé leurs épreuves ce lundi 18 juin, notamment dans les salles d'examen du lycée Dessaignes de Blois. Premières impressions...
La culture nous rend-elle plus humain ? Peut-on renoncer à la vérité ? Le désir est-il la marque de notre imperfection ? Voici quelques exemples de sujets tombés dans la matinée de ce lundi 18 juin pour l'épreuve de philosophie. C’est le traditionnel coup d’envoi du marathon du bac pour quelque 753 000 candidats -3 087 rien qu'en Loir-et-Cher, soit 413 de plus qu'en 2017-. Au plan national, le chiffre des inscrits est en hausse de 5% par rapport à l’an dernier. La plus jeune candidate au bac à 11 ans et dix mois : un record, dans l'histoire de l’épreuve ! Le plus âgé a 76 ans.
"Les lois sont-elles nécessaires à la liberté ?"
En terminale STL au lycée Dessaignes à Blois, Channun a choisi un sujet issu de "L’Esprit des lois" de Montesquieu (1748) : "Ça s’est plutôt bien passé. J’ai mis une heure à faire mon brouillon, puis pris deux heures pour rédiger" explique-t-il à la sortie de la salle d’examen. Les idées encore claires, il argumente : "J’ai insisté sur le fait que les lois nous aident dans notre objectif de liberté et que grâce à elles, certaines personnes qui en abusent sont empêchées d’exploiter la nôtre librement".Une fois son bac en poche, Channun souhaite intégrer STAPS... "ou la fac d’histoire d’Orléans".
Un commentaire plutôt qu’une dissertation pour les S
Florian et Mattéo, en terminale S dans le même établissement, ont plutôt opté pour le commentaire du texte de John Stuart Mill, issu de "Système de logique" (1843) : "Un sujet assez difficile car il met en relation la société avec une science exacte qu’est l’astronomie" expose Florian. Visiblement inspiré, Mattéo a rédigé six pages en trois heures, "mais ce n’est pas tant la philo qui me stresse que les matières scientifiques à venir" précise-t-il. Mattéo et Florian espèrent rejoindre la filière STAPS à Orléans l’an prochain. En attendant, un seul mot d’ordre : révisions ! Verdict le 6 juillet...