Deux nouveaux projets industriels émergent sur Le Controis
De nouveaux locaux industriels attendus au Controis-en-Sologne
Crédit : Nicolas Terrien
Publié : 17 février 2021 à 11h57 par Nicolas Terrien
Leurs noms n'ont pas encore été dévoilés, mais deux nouvelles entreprises s'apprêtent à s'installer dans la zone industrielle de la commune déléguée de Contres. Avec plus d'une centaine d'emplois à terme.
C’est Jean-Luc Brault lui-même qui évoque fièrement l’aboutissement de deux nouveaux projets dans les mois à venir sur la commune dont il est maire depuis 1995 : "Deux beaux projets industriels avec des emplois à la clé" promet-t-il. Ceci au moment où plus au sud de la communauté de communes qu’il préside également, Montrichard-Val-de-Cher se débat avec les désaffections de Daher et de Boiron. Même si les choses semblent abouties, Jean-Luc Brault use de multiples précautions oratoires pour s’en féliciter malgré tout... Sans se substituer aux communications individuelles des entreprises.
Des matériaux pour le bâtiment
Le premier projet est porté par un important groupe de matériaux de construction orléanais qui souhaiterait s'implanter sur la zone du Controis-en-Sologne pour s’attaquer aux marchés du sud du Loir-et-Cher. "Ils viennent d’acheter 10 000 mètres carré de terrain pour y construire une salle d’exposition de 5 000 mètres carré" détaille Jean-Luc Brault. Le site devrait ouvrir en 2022 avec une vingtaine de salariés, "mais il est d'ores et déjà envisagé un projet de 80 000 mètres carré supplémentaires pour créer un centre de distribution avec du stockage, qui déboucherait sur 60 à 80 emplois de plus !".
Des machines pour la boucherie
Le second projet accompagné par le Val-de-Cher-Controis porte sur une trentaine d’emplois. Il s’agit d’une industrie de mécanique pour la fabrication de machines-outils pour les secteurs de la boucherie-charcuterie. "Ils sont aujourd’hui basés en région parisienne, mais ils cherchent à s’en éloigner" explique Jean-Luc Brault. Ici, c’est un bâtiment de 3 000 mètres carré qui sera bâti sur une parcelle de 10 000 mètres carré. La production pourrait, elle aussi, commencer en 2022. Certes, il ne s’agit pas ici de projets liés à l’industrie agroalimentaire, "mais nous saurons trouver des terrains si besoin !".