Football : Le Mans - Laval ce soir au MMArena
Public nombreux au MMArena... face à Laval, mais il y a deux ans
Crédit : Le Mans FC
Publié : 26 octobre 2020 à 11h37 par La rédaction
Le Stade Lavallois vient défier les hommes du Mans FC sur leur pelouse du MMArena ce lundi 26 octobre. Un derby du Maine très attendu. Mais peut-être plus par les supporteurs que par les joueurs.
Le Mans FC et le Stade Lavallois s’affrontent ce lundi 26 octobre sur la pelouse du MMArena pour le compte de la onzième journée du championnat National. Un derby très attendu, naturellement pour les supporteurs des deux départements, mais aussi sur le plan sportif puisque, d’un côté comme de l’autre, on vise la montée en Ligue 2 pour la saison prochaine. Par ailleurs, statistiquement, si l’on remonte l’historique de leurs duels, Lavallois et Manceaux sont à peu près à l’équilibre.
"Certains ne savent même pas où est Le Mans"
Selon Didier Ollé-Nicole, coach du Mans FC, la notion de derby n’a pas d’importance pour les joueurs : "Peut-être que pour Ghislain Gimbert, ex-lavallois, ça peut être un peu différent, et encore il a de l’expérience, il a beaucoup bourlingué depuis et le temps passe… Mais sur les autres, non, compte tenu de la mobilité dans le foot, et puis notre groupe est tellement jeune… A Laval, y’a des garçons qui ne savent même pas où est Le Mans et inversement" analyse-t-il.
"On veut faire partie de la famille"
Si, à en croire le coach sarthois, "le derby est une notion qui vaut surtout pour les supporteurs et pour les dirigeants, par rapport au passé, par rapport à l’historique des deux équipes", certains joueurs abordent néanmoins ce duel avec une attention particulière, à l’image d’Ibréhima Coulibaly : "On pense aux Manceaux purs, mais ça nous motive aussi, nous qui avons signé au Mans, on veut faire partie de la famille !" assure le milieu de terrain.
"La dernière fois, c'était devant 30 000 personnes"
Côté mayennais, Olivier Frapolli tempère lui-aussi : "La dernière fois qu’on a joué en derby contre Le Mans, c’était devant près de 30 000 personnes, il y a deux ans… Là, on a une jauge limitée à 5 000 à cause du contexte. On ne va pas se plaindre, c’est mieux qu’à huis-clos, mais forcément y’a pas la même ferveur du public. On est un peu coupé de nos supporteurs, c’est pas évident de se laisser imprégner par cette notion de derby" juge l’entraîneur des "tangos".