Le Crédit Agricole Val de France dans la relance
Six mois après le déconfinement, Laurence Renoult évoque l'implication du Crédit Agricole Val de Fra
Crédit : Nicolas Terrien
Publié : 16 octobre 2020 à 14h56 par Nicolas Terrien
La caisse régionale qui irrigue le Loir-et-Cher et l'Eure-et-Loir a déjà accordé 1 200 prêts garantis par l'Etat et concédé plus de 6 000 pauses dans les remboursements aux entreprises.
Pour assurer la continuité de ses services, la banque "verte" est restée mobilisée durant le confinement à travers son réseau de 106 agences sur les deux départements. Six mois plus tard, l’objectif général reste inchangé: "C’est de tout faire pour soutenir l’économie et les entreprises qui étaient jusque-là viables, à surmonter la crise" expose Laurence Renoult, directeur général du Crédit Agricole Val de France. Les mesures d’urgence annoncées fin mars sous forme de prêts garantis par l’Etat (PGE) ont conduit à l’accord de 1 193 opérations à la fin septembre, pour un montant total de 167,4 millions d'euros (87,5 en Eure-et-Loir et 79,9 pour le Loir-et-Cher). Des prêts qui sont encore disponibles jusqu’au 31 décembre et sûrement jusqu’en juin 2021 -ce que Bercy doit confirmer-.
Pauses dans les crédits concédés
Aux Prêts garantis par l’état s’ajoutent la possibilité pour les entreprises de suspendre leurs remboursements en cours, soit 6 000 prêts concernés au 30 septembre, équitablement répartis sur les deux départements. "Cela leur permet de faire un pont de trésorerie en attendant de traverser cette crise du Covid". Une crise qui est loin d’être terminée, et qui touche de plein fouet certains secteurs, comme les cafés-hôtels-restaurants, la culture et l’événementiel. "Nous contactons un à un nos clients dans ces secteurs pour étudier des solutions d’accompagnement" précise Laurence Renoult. "5% des restaurateurs ont déjà souhaité reporter leurs échéances".
Epargne et investissements dans le vert
Chez les particuliers, la banque constate une hausse notable de sa collecte, car les Français ont épargné ces derniers mois : 100 milliards d’euros ! "Chez nous, on relève une hausse générale de 3,4% et qui flirte même avec les 20% sur les comptes à vue" (les comptes courants, ndlr). Peut-être de quoi donner envie d’investir ? L’immobilier reste une valeur refuge, comme le prouve la pénurie d’offres sur des biens spéculatifs en Centre-Val-de-Loire. "C’est vrai que notre production de crédit habitat reste de haut niveau", avoue Laurence Renoult, avec des taux qui demeurent sages (1,20% en moyenne). De quoi être serein pour 2020. En revanche, 2021...