Loir-et-Cher : 600 personnes pour les salaires et l'emploi
Trois manifestations en Loir-et-Cher ce mardi 5 octobre
Crédit : Nicolas Terrien
Publié : 5 octobre 2021 à 19h15 par Nicolas Terrien
La rentrée sociale est consommée en Loir-et-Cher, avec trois manifestations ce mardi 5 octobre en écho à la journée nationale interprofessionnelle lancée par plusieurs syndicats.
"Salaires, emplois, retraites, services publics". L’intitulé de la banderole de tête sur la manifestation blésoise dans l'après-midi de ce mardi 5 octobre résume à lui seul le mot d’ordre de cette première journée nationale interprofessionnelle de mobilisation. Les propos de Christine Bariaud sont tout aussi clairs : "Nous demandons 400 euros pour toutes et tous immédiatement, ainsi qu’un Smic à 2 000 euros". Dans le sillage de la co-secrétaire départementale de la CGT 41, 400 personnes ont déferlé dans le centre-ville de Blois. Un peu plus tôt dans la matinée, 70 manifestants avaient défilé à Romorantin-Lanthenay, et une centaine d'autres s'était mobilisée à Vendôme.
FO mobilise dans certaines entreprises
Des salariés de BorgWarner (Ex-Delphi) et de Procter & Gamble sont venus grossir les rangs de la manif blésoise. Les revendications s’insèrent parfaitement dans la thématique du jour, avec néanmoins quelques légères nuances. "Nous demandons une prime de 100 euros€ pour un samedi ou un dimanche travaillé, et une augmentation des salaires" explique Christophe Menon. Le délégué FO de Procter -330 salariés à Blois- mène des négociations avec la direction sur ces sujets. "Nous ne devions nous revoir que le 19 octobre, mais grâce à cette grève, nous nous revoyons dès ce vendredi". En attendant, plus de 180 employés du site de l’avenue de Vendôme ont signé la liste de doléances de FO.
Le maire de Blois dans le cortège © Nicolas Terrien
Marc Gricourt en VRP d’Hidalgo
Difficile de passer inaperçu lorsqu’on est maire de sa ville depuis bientôt 13 ans ! Mais là n’était pas le but de la manœuvre, assurément... "J’ai toujours été engagé pour la lutte contre les inégalités", assure Marc Gricourt en dressant un panorama peu flatteur de la situation des salariés. "Dans notre société, nous avons des niveaux de rémunération en deçà de ce que méritent les salariés du privé comme du public". On le sait, l'édile soutient activement la candidature de la maire de Paris Anne Hidalgo. "Ce sera sa première décision si elle est élue à la présidence de la République : la tenue d’une grande conférence sur les salaires".