Montfort-le-Gesnois : quel avenir pour La Poste ?

Publié : 23 février 2017 à 9h59 par Emilien Borderie

Une réunion publique est programmée le 27 février à Montfort-le-Gesnois, afin d'évoquer l'avenir du service postal dans la commune.

Elus locaux, usagers de passage, habitants de la commune et des villages voisins sont conviés lundi prochain, le 27 février, dans la salle des fêtes de Montfort-le-Gesnois : une réunion publique est prévue à partir de 18h, pour faire le point sur l’avenir du service postal et plus précisément sur le sort réservé à l’actuel bureau de poste de la Grande-Rue.


Réduire l'amplitude d'ouverture


La direction de La Poste aimerait, au mieux transmettre la gestion du service à un commerçant ou à la municipalité de Montfort-le-Gesnois, ou au pire réduire l’amplitude des horaires d’ouverture du bureau. Elus et usagers réunis en comité de défense, de leur côté, ne veulent pas entendre parler de cette alternative et exigent le maintien d’un vrai service public, qui plus est, avec une nouvelle répartition des horaires qui permettrait de coller aux habitudes vie des usagers potentiels.


Baisse de la fréquentation


Dans un courrier récemment adressé par les élus de Montfort-le-Gesnois à la direction régionale du groupe La Poste, Christine Marchand, maire-adjointe, accuse ouvertement l’entreprise d’avoir orchestré une baisse de fréquentation et d’activité, en mettant en place des horaires d’ouverture à la fois restreints et inadaptés. Depuis 2015, le bureau est passé de plus de vingt-cinq heures d’accueil du public chaque semaine à vingt heures, avec fermeture à 16h.


Projet inadmissible ?


Au cas où la municipalité persistait à refuser la création d’une "agence postale communale" à sa charge, la direction de La Poste imposerait une nouvelle réduction des plages d’ouverture de son bureau : "La Poste propose quinze heures par semaine ! Tout simplement inadmissible de la part d’une entreprise certes commerciale mais aussi publique, qui fait des bénéfices !" clame le comité de défense constitué pour l’occasion, avant de faire le point ce jeudi 23 février avec le maire, Paul Glinche.