Objectif 1 000 vaccinations par jour à Blois
A Blois, le premier centre de grande capacité en Loir-et-Cher
Crédit : Nicolas Terrien
Publié : 6 avril 2021 à 18h23 par Nicolas Terrien
Le grand centre d'injections a ouvert ses portes ce mardi 6 mars à Blois, au Jeu-de-Paume. Un marqueur de l'accélération de la vaccination de la population contre la Covid-19 pour les pouvoirs publics.
Il n’y a pas qu’au Stade de France à Saint-Denis ou à La Beaujoire, à Nantes, que l’on vaccine à l'échelle XXL : le Jeu-de-Paume, à Blois, vient allonger la liste de ces grands centres de vaccination que certains appellent "vaccinodromes" ou "mégacentres". En Loir-et-Cher, où l'on préfère parler de "centre de grande capacité", l'activité a démarré ce mardi 6 avril dans la salle annexe de celle qu'utilisent les basketteurs de l'ADA. "J’ai pu obtenir un rendez-vous assez rapidement" se satisfait Daniel. Pour cet habitant de Cour-Cheverny tout juste vacciné, c’est une délivrance : "Je vais enfin pouvoir revoir mes petits-enfants". Mais attention : la vaccination n’exempte pas de respecter les gestes barrières !
Doublement de la capacité vaccinale
C’est justement avec toutes les précautions en vigueur que les lieux ont été visités par l’ensemble des autorités organisatrices en cette matinée de démarrage. Selon le préfet de Loir-et-Cher, on y sera très bientôt en mesure de procéder à 1 000 injections par jour : "Actuellement, nous en sommes entre 4 500 et 5 000 sur l’ensemble des centres en Loir-et-Cher" explique François Pesneau, soit ce que le Jeu-de-Paume dispensera au minimum à lui-seul. Ici encore, c’est le SDIS 41 qui assure la coordination des lieux, entre les personnels de soins, administratifs et d’encadrement des flux. "C’est cinquante personnes le matin et autant l’après-midi" décrit le lieutenant-colonel Christophe Loew, porte-parole des pompiers.
Pour cette première journée, 760 personnes ont été vaccinées au Jeu-de-Paume © Nicolas Terrien
Bientôt un deuxième mégacentre en Loir-et-Cher ?
Pour ce premier jour d’activité du "vaccinodrome" de Blois, cinq médecins accompagnés d’infirmiers ont assuré la supervision médicale des lieux, dont le docteur Pierre Garcia : "Je m’occupe des entretiens pré-vaccinaux avant de diriger les patients vers les espaces où se déroulent les injections" indique le pédiatre blésois. Aujourd’hui, les praticiens répondent présents, mais qu’en sera-t-il dans la durée ? Si certains s’en inquiètent, le président de l’ordre des médecins de Loir-et-Cher se veut rassurant : "On observe une belle mobilisation de la médecine de ville, mais aussi des retraités" assure le docteur Bernard Beaudron. Tant mieux, parce que le préfet envisage déjà un deuxième grand centre de vaccination, à Vendôme ou à Romorantin-Lanthenay. Le choix n’est pas encore arrêté.