Orne : les salariés d’Anaïs attendent toujours la prime
Mobilisation des salariés du foyer Anaïs à La Chapelle-près-Sées
Crédit : Cyrille Scherer
6 octobre 2020 à 15h04 par Clément Rohée
Les 2 300 salariés de la fondation Anaïs, spécialisée dans le médico-social, ont été fortement mobilisés pendant le confinement. C'est pourquoi ils réclament la "prime Covid". Une demande pour le moment non entendue par la direction.
Dans l’Orne, les travailleurs des sites de L’Aigle, de La Chapelle-près-Sées ou encore d'Alençon ont manifesté le 17 septembre dernier. Tous salariés de la fondation Anaïs, qui est spécialisée dans le médico-social et notamment le handicap, ils demandent la fameuse "prime Covid" qui peut aller jusqu’à mille euros. Cela pour le travail effectué pendant le confinement. "On la mérite pour la reconnaissance de notre travail. Au début on nous disait qu'il n’y avait pas besoin de masques, que ce n’est pas dangereux (…) Mais nous, on avait vraiment la peur de transmettre le virus aux usagers et à nos familles quand on rentrait le soir, c’était difficile" explique Cyrille Scherer, délégué syndical Sud santé sociaux et moniteur-éducateur au foyer de La Chapelle-près-Sées.
Nouvelle manifestation le 15 octobre
La mobilisation du 17 septembre dernier s’est résumée à un coup d’épée dans l’eau. "Cette grève n’a rien donné pour l’instant puisque l’employeur n’a pas donné suite à nos revendications" précise Cyrille Scherer. C’est pourquoi une nouvelle journée de grève est prévue au sein des établissements Anaïs le 15 octobre prochain. Avant cela, ce jeudi 8 octobre, une réunion doit avoir lieu entre les représentants syndicaux et la direction. "Dans son mail, l’employeur ne s’engage pas sur le versement (de la prime NDLR). Nous nous présenterons et verrons si le discours a changé" annonce Cyrille Scherer.