Pas d’infléchissement sur le front sanitaire en Centre-Val-de-Loire

Même partiellement, la France est reconfinée depuis bientôt une semaine. Mais il est encore bien trop tôt pour en observer des retombées positives concrètes. Pire ! Les scientifiques annoncent un pic à la mi-novembre dans la prise en charge dans les hôpitaux. C’est un fait, la Covid-19 galope en Cantre-Val-de-Loire. Sur la base des données fournies dans la soirée de ce mercredi 4 novembre par l’Agence régionale de santé, 22 personnes avaient succombé des suites de la maladie au cours des trois jours précédents sur l'ensemble du territoire, ainsi que 9 résidents d’établissements d’accueil. Le nombre d’hospitalisations s’affiche toujours en hausse, avec 14 nouvelles admissions en 24 heures, et 112 personnes sont actuellement en réanimation (14 en Eure-et-Loir et 6 en Loir-et-Cher).

Taux d’incidence en hausse continue

Le taux d'incidence, qui mesure le nombre de cas pour 100 000 habitants, est passé, de mardi à mercredi, de 289,80 à 344,20 avec des augmentations constatées dans tous les départements (295 en Eure-et-Loir et 272,10 en Loir-et-Cher). Les métropoles d’Orléans et de Tours ont même franchi la barre des 400 (478,30 et 404,80). Les campagnes de dépistage se poursuivent en Centre-Val-de-Loire, comme ce jeudi 5 novembre à Nogent-le-Rotrou, sous l’égide de l’ARS. 7 500 personnes ont encore été testées depuis lundi, avec un taux de positivité moyen de 18,40% pour la région. A Blois, Le centre hospitalier a activé son plan blanc. Une communication est prévue dans les prochaines heures à l’échelle du GHT (Groupement hospitalier territorial).