Régionales : une gouvernance écologiste et solidaire pour Charles Fournier
Sur le terrain, Charles Fournier décline ses 100 mesures pour la région
Crédit : Un Nouveau Souffle
Publié : 9 juin 2021 à 17h02 par Nicolas Terrien
En campagne pour les élections régionales depuis plus d'un an, la tête de liste écologiste enchaîne les dernières rencontres et expose son programme avant le premier tour du scrutin le 20 juin.
Une course de fond, un marathon... Parti en campagne au lendemain du premier confinement, Charles Fournier voit poindre la date fatidique du 20 juin. "Il y a forcément un peu de fatigue" concède-t-il, alors qu’il achève d’arpenter le Centre-Val-de-Loire et ses vingt-trois bassins de vie dans lesquels se sont créés des comités citoyens. Ce sont eux qui ont largement contribué aux cent mesures proposées par l’écologiste soutenu par une dizaine de partis, dont EELV et LFI. "Je sens un mouvement positif autour de notre candidature, et une adhésion autour de notre projet". Mais l’enjeu pour le vice-président sortant, c’est d’arriver premier à gauche au soir du premier tour des élections régionales, ce que le dernier sondage Ipsos/Sopra Steria publié ce mercredi 9 juin pour France 3 et France Bleu semble contredire (Charles Fournier y perd deux points à 9%, alors que François Bonneau en prend autant à 21%). "Nous présentons un projet différent, et nous l’assumons".
Une région gouvernée par les écologistes ?
"L’écologie, ce n’est pas que les petites fleurs et les petits oiseaux !" martèle à l’envi Charles Fournier, en exposant les principes d’une gouvernance écologiste et solidaire. "Une région écolo, ce serait une région qui déclarerait l’urgence sociale et écologique", autrement dit où "fin du monde" et "fin du mois" seraient un même combat. A l’écologie punitive, il répond que c’est l’absence d’écologie qui est une punition. Mais il est aussi question de justice sociale, surtout au sortir d’une crise qui accentue les difficultés et les inégalités. "Nous proposerons la gratuité des transports pour les plus précaires, ainsi que le renfort des services publics qui sont un rempart, comme l’a montré la crise du Covid". Il y a aussi des mesures pour la santé, comme l’objectif d’un médecin à moins de dix kilomètres de chez soi ou le salariat de médecins dans les zones carencées. L’accès à la santé qui est la première préoccupation des habitants du Centre-Val-de-Loire devant la sécurité comme le précise le sondage précité.