Urgences dans l'Orne : mise au point de l'ARS

Publié : 22 février 2017 à 13h21 par Emilien Borderie

Suite à la démission des chefs de service du SAMU de l'Orne et des urgences de l'hôpital d'Alençon, l'Agence régionale de santé de Normandie l'assure : "aucun démantèlement du système actuel de gestion des soins urgents n'est à l'ordre du jour".

Christine Gardel, directrice générale de l’Agence régionale de santé de Normandie promet qu’elle "recevra prochainement" Julien Trotel, directeur médical du SAMU ornais et Aurore Destré, chef du service des urgences du centre hospitalier Alençon-Mamers. Ces deux professionnels ont déposé leurs démissions le 31 janvier dernier, dénonçant un manque d’écoute de la part de leur hiérarchie, tout en soupçonnant une volonté de mettre à mal l’organisation du système de gestion des soins urgents dans l’Orne.


L'hôpital d'Alençon reste le siège du SAMU


Dans un communiqué adressé aux rédactions ce mercredi 22 février, l’ARS rappelle "la nécessité d’un travail associant l’ensemble des équipes médicales pour définir l’organisation de la filière urgences" mais dément l’existence d’un quelconque projet visant à démanteler le dispositif actuel : "Le CHIC Alençon-Mamers est l’établissement siège du SAMU 61 dont les missions seront maintenues avec la participation des médecins libéraux à la régulation des appels arrivant au 15. Le positionnement à Alençon de l’hélicoptère sanitaire n’est pas remis en cause".


Les conclusions de l'étude en cours seront partagées


Si l’ARS précise bien que "le maillage territorial des véhicules SMUR garantit aujourd’hui une réponse rapide à toutes les urgences sur l’ensemble du territoire", elle évoque néanmoins la possibilité de changements futurs : "Les conclusions à venir de la mission portant sur l’organisation de l’aide médicale urgente dans le Calvados, la Manche et l’Orne seront partagées avec l’ensemble des acteurs impliqués" fait-elle savoir.