Vaccination anti-Covid : le préfet de la Sarthe réduit la voilure
Au Mans, le "vaccinodrome" du parc des expos
Crédit : Sweet FM
7 octobre 2021 à 13h41 par La rédaction
Sur le front de la lutte anti-Covid, l'essentiel du combat semble avoir été mené en Sarthe. Le département affichant un taux de vaccination proche de 90%, plusieurs centres dédiés vont fermer.
La Sarthe va passer de quatorze à neuf centres de vaccination. Et le premier à fermer, pas des moindres, sera celui du parc des expos qui aura vu défiler des milliers de personnes depuis le milieu du mois d’avril dernier : une ultime salve de piqûres avant une mise à l’arrêt programmée le 18 octobre et un transfert au centre Courboulay situé dans la rue du même nom, plus petit. Dans la foulée, La Ferté-Bernard cessera d’accueillir le public le 23 octobre, puis Saint-Mars-la-Brière notamment, deux jours après. Ont déjà fermé, les centres de Laigné-en-Belin ou encore La Suze-sur-Sarthe.
La campagne ne s'arrête pas
Selon les dernières statistiques, 87% des Sarthois de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet, soit trois points de plus que la moyenne nationale. Par ailleurs, le taux d’incidence s’établit à 37,5 cas de contamination pour 100 000 habitants : "Il faut continuer à vacciner, il faut aller encore plus haut que notre taux actuel, néanmoins on voit bien la baisse de fréquentation : la semaine dernière, on a eu 5 000 passages dans les différents centres de vaccination, alors qu’on est allé jusqu’à 30 000 au plus haut" indique Patrick Dallennes, préfet de la Sarthe.
Un maillage maintenu en Sarthe
"Le centre départemental de grande capacité va fermer, il aura réalisé autour de 300 000 injections, c’est grâce à lui qu’on a atteint en grande partie l’objectif, mais les autres centres, dits de proximité, ont été très importants et très utiles aussi" explique le représentant de l’Etat, qui entend dorénavant "ne garder que neuf centres, bien répartis sur l’ensemble du territoire du département, et qui vont permettre à ceux qui ne sont pas encore vaccinés ou à ceux qui doivent recevoir une troisième injection, d’être pris en charge".