Rouen dit oui aux enterrements de vie de jeune fille

Publié : 24 avril 2024 à 14h09 par Julien Dubois / crédit photo : Singuliers pluriel

La ville aux cent clochers va-t-elle devenir la destination phare des EVJF, les enterrements de vie de jeune fille ? L’office de tourisme se positionne en ce sens et met en avant ses atouts pour attirer les futures mariées et leurs amies.

Les enterrements de vie de jeunes filles -EVJF-, ces groupes de femmes qui célèbrent généralement déguisées le mariage de l’une d’entre elles à travers de multiples activités le temps d’un week-end : un rituel qui pourrait être encore plus visible à l’avenir à Rouen. L’office de tourisme souhaite en effet profiter de sa proximité avec Paris pour attirer un maximum de futures mariées, des plus fêtardes aux plus créatives. "On a tous les atouts pour proposer des enterrements de vie de jeune fille qui soient réussis. On a un centre-ville piétonnier qui permet de tout pratiquer de manière très fluide. On a des tarifs qui sont extrêmement attractifs et une offre qui est unique et qu’on ne retrouve pas ailleurs" souligne Delphine Crocq, la directrice générale de Rouen Tourisme.


Créer des souvenirs inoubliables


Et parmi les activités proposées tout au long de ce week-end festif : la création de couronnes de fleurs et de la broderie. Un moment de détente avant de repartir de plus belle vers la piste de danse. "Elles sont là pour passer un bon moment, et en même temps créer quelque chose de leurs mains. On essaye d’associer le ludique avec quelque chose de sympa, pas trop long. Nos ateliers sont à peu près sur une durée d’1h-1h30, et après on inclue toujours une session photos pour finir en beauté l’atelier" confie Aude Grancher, la gérante de la boutique "Amaï", l’un des partenaires sélectionnés par l’office de tourisme


Ouverture de l’agenda 2025


Et le succès est au rendez-vous en ce début de saison des mariages. "Là, on est quasiment complet tous les week-ends jusqu’à cet été. Il nous reste encore que quelques créneaux en juin-juillet, mais sinon on est full, full, full car les réservations se concentrent essentiellement sur le week-end donc il faut aussi savoir répondre à la demande, qui est largement au-dessus de ce que nous avions avant le début de la collaboration avec l’office de tourisme" admet Aude Grancher, dont l’agenda 2025 est d’ores et déjà ouvert.