Ronan Racault a bien pris le départ du 63e Tour du Loir-et-Cher à Blois ce mercredi 10 avril à midi. Ce qui n’était pas écrit voici encore deux jours. "Je me sentais bien et reposé, mais l'équipe s’est fait voler les vélos. Après le forfait de l’année dernière, j’avais l’impression que le sort s’acharnait contre moi" explique le coureur loir-et-chérien de 35 ans qui a déniché in extremis une nouvelle monture avec laquelle il n'a pu se familiariser que la veille du grand jour. "Il a fallu faire avec les moyens du bord, car une selle baissée de trois millimètres peut tout changer". Autant dire que la première étape, lancée à Blois pour une arrivée à Vineuil, sur 183 kilomètres, a valeur de test côté sensations sur le vélo.

Des ambitions malgré les déboires

"Il faudra faire abstraction de tout ça, et que je donne le meilleur de moi-même pour ne rien regretter" lâche Ronan Racault, qui fait allusion à des routes qu'il connaît par cœur et sur lesquelles il peut conserver de belles ambitions à l'occasion de ce millésime 2024. D’autant qu’il ne cache pas son enthousiasme : "Rouler chez soi, devant sa famille et ses amis, c’est toujours top !". Et en plus du Loir-et-Cher, Ronan Racault porte aussi les espoirs de la région dans cette course, puisque le Guidon Chalettois, basé dans le Loiret, à Châlette-sur-Loing, est la seule à représenter le Centre-Val-de-Loire parmi vingt-cinq équipes. De quoi rendre l’histoire encore plus belle en cas de performance !