Armada : les derniers préparatifs avant la "Grande Pagaille"

C’est dans un hangar appartenant à la métropole que les volontaires s’affairent depuis plusieurs mois pour donner vie à leur "Dragopoll’ ". Cette embarcation, dotée de matériaux non polluants et recyclables, symbolise un Dragon avalant la pollution. "On a récupéré des vieux panneaux de chantiers, du vieux tissu, du géotextile qui allait partir à la poubelle, des filets. On a très peu acheté et on est quasiment que sur du recyclable" souligne Nathalie Lebrun, l’une des bénévoles à l’origine du projet. "C’est la récup’ de matériaux qui a permis de définir le thème, et pas le contraire comme on le pensait au début" ajoute Béatrice Le Petitcorps, vice-présidente de l’APRM.

Une aventure humaine

La conception du bateau mobilise une quinzaine de personnes, qui apportent chacune leurs compétences et leur imagination. "On a des métiers administratifs et des métiers plus techniques, et on a besoin de tous pour fabriquer notre "Dragopoll". On a rencontré de belles personnes, et l’idée c’est de conserver cette bonne humeur et cette joie avec les collègues" confie Christelle Téophile, arrivée récemment dans les rangs de la collectivité et qui fera partie des cinq bénévoles qui monteront sur l’embarcation, le 7 juin.

Fête et convivialité

Une ambiance festive règnera le jour J sur les quais de Seine. Les moussaillons de la Métropole veilleront au grain sur leur réalisation, loufoque mais solide. "On l’a testée, elle flotte" assure Nathalie Lebrun, qui prévoit également de faire le show avec ses collègues présents sur place "On ne va pas tout dévoiler, mais on tous préparer des déguisements, comme ça on pourra nous voir et nous identifier facilement" prévient-t-elle. Les embarcations tenteront pour leur part de rallier la rive droite du fleuve depuis la rive gauche, principalement à la rame, car les moteurs thermiques seront interdits, à l’exception "des bateaux de la sécurité" précisent les organisateurs.