A Mamers, le prix du repas à la cantine reste digeste
1er septembre 2022 à 16h26 par Frédéric Lesage / crédit photo : Jonathan Lateur
Les collectivités locales sont confrontées à l'augmentation des prix de l'alimentation et de l'énergie, et le restaurant municipal de Mamers n‘y échappe pas : une hausse des tarifs de 8% a été décidée sur le prix des repas.
Ce sont à 90% les établissements scolaires -quatre écoles publiques et une institution privée- qui en bénéficient, mais aussi les deux foyers gérés par la commune et habités chacun par une trentaine de personnes, ainsi que le centre de loisirs : les cuisines du restaurant municipal de Mamers produisent chaque année environ 100 000 repas. "Ça représente un budget total de 800 000 euros, subventionné pour moitié par la collectivité" complète le maire, Frédéric Beauchef, pour qui "le principal sujet d'inquiétude aujourd'hui, c'est le coût pour les familles". Car tout a récemment augmenté : prix de l'énergie, frais de transport, cours des denrées alimentaires... "On s'est basé sur une hausse moyenne, liée à l'inflation, de 8%" explique-t-il.
Une hausse contenue à environ 25 centimes sur le repas
Cette année, pour les familles résidant à Mamers ou dans une commune voisine participant aux frais de fonctionnement des écoles, les prix ont été fixés à 3,05 euros pour un repas en maternelle et 3,56 euros pour les écoliers des sections élémentaires. Soit des hausses qui s'établissent à 24 centimes dans le premier cas, et à 26 centimes pour le second : "Pour beaucoup de monde ici, le repas équilibré, c'est le repas du midi à la cantine" justifie Frédéric Beauchef, attentif non seulement à ce qu'il n'y ait pas de flambée des prix exigés auprès des usagers, mais aussi "à ce qu'on ne réduise pas les quantités ou qu'on ne retire pas d'aliments des menus" afin,, assure-t-il, "qu'on continue à faire du bon et du sain".
A Mamers, c'est frites à la cantine le jour de la rentrée !
"Notre souhait, et on y travaille avec toute l'équipe du restaurant scolaire, c'est que la cantine ne soit pas vécue comme une punition. A la cantine, on mange bien, on mange varié, des produits sains et naturels tant qu'à faire !" lance Frédéric Beauchef, avant de rappeler que les appels d'offres émanant de sa collectivité exigent des fournisseurs implantés dans un périmètre ne dépassant pas les 150 kilomètres : "Les produits locaux sont ciblés dans les achats, Poulet de Loué, viandes régionales provenant de la Socopa par exemple". Et, promesse tenue depuis qu'il est arrivé à la mairie : "A Mamers, je m'y suis engagé et c'est une habitude, le jour de la rentrée, il y a des frites au menu de la cantine !". Miam.