Ces élus sarthois qui soutiennent Emmanuel Macron
24 février 2022 à 16h58 par Emilien Borderie
Parlementaires, maires ou conseillers municipaux, ils sont une quarantaine en Sarthe à s'être lancés pour la réélection d’Emmanuel Macron.
Il n’est pas encore candidat, mais il a déjà son demi-millier de signatures et ses groupes de soutien un peu partout en France. Dans la Sarthe par exemple, Emmanuel Macron peut compter sur Franck Breteau : "Les différents partis politiques se referment sur eux-mêmes avec des idées de plus en plus restreintes, de plus en plus extrêmes. Je ne crois pas que l’avenir de notre pays doit être celui-là. Et aujourd’hui, le seul candidat qui ouvre la voie à la diversité, c’est Emmanuel Macron" explique le maire de Saint-Georges-du-Bois, qui a pris la tête d’un comité départemental d’élus locaux déterminés à œuvrer pour la réélection du président de la République sortant.
Pas tant de désamour
Et peu importe si on a entendu ces dernières années tant de griefs à l’encontre du chef de l’Etat, accusé de ne pas faire confiance aux territoires, parfois même de se montrer méprisant à l’égard des élus de terrain : "Si je dois comparer ce qui a été fait dans la mandature précédente, avec la loi Notre notamment, par rapport à la mandature d’aujourd’hui, et bien il n’y a vraiment pas photo. Les élus locaux trouvent tout à fait leur place au sein de la politique d’Emmanuel Macron" rétorque Franck Breteau, affirmant "avoir pu constater au cours de ces cinq dernières années, que les éléments qui permettent aux élus de mieux faire leur travail ont été considérables".
Le comité des élus sarthois pour la réélection d’Emmanuel Macron se constitue essentiellement de représentants de la ruralité : derrière les députés de la majorité que sont Damien Pichereau et Pascale Fontenel-Personne, on trouve les maires de Cures, Ligron, Ancinnes, Champrond, Thoiré-sur-Dinan, Le Bailleul, Le Grand-Lucé, Chenu, Lombron, La Chapelle-Saint-Fray, Saint-Pavace, Ecommoy, Pezé-le-Robert, de même que des conseillers municipaux venus de Dollon, Arçonnay ou encore Vallon-sur-Gée. "L’objectif, c’est d’amener Emmanuel Macron à un niveau encore plus élevé que ce que les sondages lui prédisent aujourd’hui. Nous visons 30% dès le premier tour !" clame Franck Breteau.