Coulaines : de tous bords, les élus réunis devant la mairie

Coulaines

4 juillet 2023 à 0h12 par Jonathan Lateur et Emilien Borderie / crédit photo : ville de Coulaines

Répondant à un "appel républicain" faisant suite à plusieurs nuits d'émeutes partout en France et notamment dans cette ville de la banlieue mancelle, c'est à Coulaines que des élus de toutes tendances se sont rassemblés à la mi-journée ce lundi 3 juillet.

"On a été attaqué, on a été touché, mais on est toujours debout !" lance Christophe Rouillon : au micro parmi une cinquantaine d'autres élus locaux, le maire de Coulaines faisait allusion ce lundi 3 juillet, aux assauts d'émeutiers et au début d'incendie qu'a subi l'hôtel de ville de sa commune à la veille du week-end. Dans la foulée de l'incontrôlable déchaînement de violences urbaines qu'a connu la France suite à la mort du jeune Nahël, tué par un policier à Nanterre quelques jours plus tôt, et alors qu'à L'Haÿ-les-Roses, près de Paris, on a frôlé le pire lorsque le domicile du premier magistrat a fait l'objet d'une tentative de destruction à la voiture-bélier, l'Association des maires de France appelait à des rassemblements républicains à travers tout le pays : "Quelles que soient les difficultés, quelle que soit la souffrance, on ne s'en prend pas aux élus, on n'attaque pas un hôtel de ville, on ne s'en prend pas aux commerces, on ne va pas piller... On peut trouver d'autres solutions !" affirme Christophe Rouillon.

Christophe Rouillon, maire de Coulaines :
Coulaines

"Une réaction républicaine" face aux violences

Aux portes du Mans, les élus présents ont clairement fait front commun contre l'inacceptable : "Entre le maire de Coulaines qui est de gauche et le maire de Mamers qui est de droite, on pourrait se dire qu'il y a des différences, de même qu'entre le maire d'une ville de banlieue et le maire d'une ville en territoire rural... Mais pas pour ça : et c'était la place de tous les élus sarthois d'être au côté du maire de Coulaines pour dire stop, stop à la violence, et avoir une réaction républicaine" explique Frédéric Beauchef, maire de Mamers.

Le reportage de Jonathan Lateur :