Coupe de France : moment historique pour le FC Serquigny-Nassandres

C'est la première fois que le FCSN atteint le 7e tour de la coupe de France. Et la chance lui a souri lors du tirage au sort : le dernier représentant eurois et petit poucet normand a hérité d'un club professionnel de Ligue 2, l'En Avant Guingamp, ce qui laisse entrevoir une belle fête du côté du stade Louis-Bielman, à Lisieux, où la rencontre a été délocalisée. "On n'a pas envie de subir ce match. Après, il n'y a pas de pression parce que dans tous les cas, si on perd, la logique sera respectée, et si on gagne, et bien on rentrera dans l'histoire un petit peu plus" confie l'entraîneur Julien Viette, qui aborde sereinement le match.

Une organisation importante

La pression, on la retrouve plutôt sur les épaules du président du FC Serquigny-Nassandres, Christophe Valentin, pour qui la préparation du match est assez lourde à gérer : "Il a fallu très rapidement trouver un terrain d'accueil. La ville de Lisieux a répondu très rapidement et très chaleureusement à notre demande, donc un grand merci à elle, parce qu'il fallait apporter une réponse en trois jours. Après, il y a tous les aspects sécurité, billetterie ou encore merchandising, qu'on ne maitrisait pas et qu'il a fallu qu'on apprenne. Mais c'est une très bonne expérience".

Les licenciés prioritaires

Du côté de la billetterie justement, la priorité a été donnée aux licenciés du club et aux plus fidèles supporters. La rencontre se déroulera donc à guichets fermés devant 2 000 spectateurs. Ce qui ne manquera pas de faire quelques déçus, regrette Christophe Valentin : "On a peut-être fait une erreur de mettre tout à disposition des licenciés, on aurait peut-être pu faire autrement. Mais on fera mieux au 8e tour !". Et si, effectivement, la magie de la Coupe de France opère ce samedi face à Guingamp, le FC Serquigny-Nassandres affronterait alors Milizac, club de N3, ou Dinan Léhon, qui évolue en N2.