Festival de Montoire : l’Ukraine est... et restera à l’affiche
Publié : 14 mars 2022 à 17h29 par Emilien Borderie et Gaël De Sousa
Avant même que n’éclate le conflit en Ukraine, il avait été acté que la 49e édition du Festival de Montoire mettrait à l’honneur ce pays. Pas question de changer de ligne, assure l’organisation.
L’Ukraine, omniprésente dans l’actu. Allusion à l’offensive russe évidemment, mais aussi, plus proche de nous et dans un registre infiniment plus léger, parce qu’il avait été décidé, avant que le conflit n’éclate, d’en faire le pays à l’honneur cette année pour le Festival de Montoire. Et une troupe professionnelle ukrainienne justement, y est attendue, du 10 au 15 août : "On avait prévu d’inviter ce groupe en novembre dernier. Depuis, les tensions n’ont fait que monter. En janvier, on a décidé que notre affiche serait consacrée à l’Ukraine. Malheureusement, encore plus aujourd’hui, on a envie de mettre ce pays à l’honneur. Si d’aventure les danseurs ukrainiens ne viennent pas, on ne changera pas pour autant le visuel de l’affiche !" assure Philippe Proust, président du festival de Montoire.
"Si le conflit perdure, ce sera sûrement compliqué"
Viendront, viendront pas, ces Ukrainiens ? "Les danseurs qu’on a invités viennent dans une ville qui est à 270 kilomètres au sud de Kiev. Soyons raisonnables, si le conflit perdure, ce sera sûrement très compliqué. Auquel cas on réfléchira à une autre façon de faire en sorte que l’Ukraine soit représentée" répond Philippe Proust, qui précise avoir offert l’hospitalité aussi à l’entourage des artistes : "On est en contact avec le groupe, on a proposé d’accueillir certaines familles, mais nos interlocuteurs nous disent qu’ils préfèrent rester en Ukraine pour se battre contre les Russes". En attendant donc d’en savoir plus, la quarante-neuvième édition du Festival de Montoire, temps fort de la vie culturelle loir-et-chérienne consacré aux cultures du monde, est en cours de finalisation : outre l’Ukraine, des troupes polonaises ou encore moldaves sont programmées.