Gymnasiade 2022 : sur le ring, deux Normandes visent l’or
Publié : 18 mai 2022 à 6h59 par Elodie Alcouffe-Quesnel
Les Jeux olympiques et paralympiques scolaires ont débuté ce dimanche 15 mai en Normandie. La Gymnasiade rassemble 3 600 jeunes personnes venues de 66 pays pour 17 disciplines éparpillées sur neuf sites. A Pont-Audemer, le complexe sportif Alexis-Vastine accueille pas moins de 200 boxeurs. Rencontre, au sein de l’équipe de France, avec deux représentantes de la région qui ont soif de victoire.
Au milieu du complexe sportif Alexis-Vastine, deux rings se font face. C’est là que s’affrontent en quart de finale ce mardi 17 mai les jeunes boxeurs et boxeuses de 26 nations. Parmi eux, deux Normandes : Kaelya Mopin du lycée Albert-Sorel à Honfleur et Cyndelle Bachelet, du lycée Saint-Joseph de Mesnières-en-Bray. A leur actif, de nombreuses médailles en championnat national comme international. Et les deux lycéennes ont bien débuté la compétition : elles ont obtenu leur ticket pour les demi-finales. Cyndelle a battu une boxeuse kazakh. Jérôme, son papa et entraîneur, était là, avec plusieurs de ses camarades de classe : "Elle était bien dans son combat, C’est une bonne entrée en matière. C’est vraiment une chance de participer à ce genre d’évènement. Surtout qu’on est à la maison. Et ça ne va pas se reproduire de sitôt". Pour Cyndelle, c’est aussi une étape supplémentaire vers son rêve de JO, à Paris en 2024 : "Disputer des combats avec des boxeuses venues du monde entier, c’est un plus dans mon objectif ".
Un espoir de médaille d'or et un hommage
Kaelya vise plutôt les olympiades de 2028 à Los Angeles. Mais avant de traverser l’Atlantique, la jeune fille reste "focus" sur l’or à la Gymnasiade. De l’or qu’elle veut dédier au boxeur normand disparu en 2015 lors du tournage de l'émission "Dropped" : "Cette médaille, elle sera pour Alexis Vastine. Je veux aller la chercher pour lui". Kaelya a déjà franchi une étape en battant par KO sa concurrente ukrainienne. Une victoire qui ravie son entraineur, Alain... Vastine : "J'espère qu’elle va aller jusqu’au bout, elle le mérite". Mais la concurrence est rude : "Il y a vraiment des graines de champions, et certains pays au-dessus des autres. C’est le cas du Kazakhstan, de la Chine. Des pays où la boxe est un sport très pratiqué".
Les supporteurs au rendez-vous
Autours des rings, les supporteurs ont trouvé place sur les gradins et les chaises. Un public qui représente les différentes délégations, mais qui est aussi constitué d'élèves du lycée Jacques-Prévert, situé juste à côté du complexe sportif. Isis, 15 ans, ne rate pas une miette des différents combats : "C’est génial, ça se passe chez nous. J’aime beaucoup ce sport et c’est un régal de pouvoir suivre un tel niveau !" lance-t-elle, tout sourire. Des combats ouverts au public et gratuitement jusqu’à ce vendredi 20 mai.