"Kuehne+Nagel" se développe en Centre-Val-de-Loire
6 décembre 2022 à 19h17 par Nicolas Terrien
Le groupe "Kuhne+Nagel", qui figure parmi les leaders mondiaux de la logistique, se dote d’une quatrième implantation en Centre-Val-de-Loire avec la reprise des anciens locaux PPR à La Chaussée-Saint-Victor pour le compte de Truffaut.
Au milieu de ces 40 000 mètres carrés d’entrepôt, on se sent bien petit. Ces locaux de la rue Copernic à La Chaussée-Saint-Victor ont été bâtis au mitan des années 2000, à la demande de PPR -pour "Pinault-Printemps-Redoute"-. Laissés vacant pendant deux ans par Conforama, le groupe mondial "Kuehne+Nagel" vient d’acquérir sept des neuf cellules pour son nouveau client, Truffaut. "Il s’agit de la base logistique d’où partiront les marchandises pour les 67 magasins de l’enseigne" explique Olivier Franquet, chef de projet de l’entreprise de service logistique sur mesure. Les 35 000 mètres carrés aménagés de racks reçoivent tous les produits vendus par Truffaut, excepté le vivant -animaux, plantes...-. A l’année, ce sont en moyenne 17 000 palettes et plus d’un million de colis qui partiront de ce site de l'agglomération de Blois, avec à bord de la centaine de camions hebdomadaires des salons de jardin, des barbecues, des produits pour animaux, des engrais ou encore du terreau.
Bientôt cinq sites en Centre-Val-de-Loire
Ce site logistique en périphérie de Blois qui emploie cinquante personnes est le quatrième géré par "Kuehne+Nagel" dans la région. Il vient s’ajouter à Artenay où 600 salariés œuvrent pour Carrefour, Meung-sur-Loire pour Showroomprive.com avec une cinquantaine de collaborateurs et Mer avec 120 agents pour Lapeyre. C’est d’ailleurs sur la zone d’activité des Portes de Chambord à Mer que le logisticien est en passe de faire aboutir un nouveau projet, mais pour un client dont le nom est tenu secret. Avec toujours une spécificité : le groupe n’est jamais propriétaire de ces vastes surfaces de stockage. "En général, nous faisons appel à des promoteurs" indique Olivier Franquet. Alors que la loi "Climat et résilience" prévoit zéro artificialisation des sols dans les années à venir, ces immenses constructions pourraient être sérieusement remises en cause. "C’est peut-être un sujet d’inquiétude pour mes dirigeants, mais pas à mon échelle" tempère le chef du projet blésois.