L’autopartage s’installe peu à peu en Centre-Val-de-Loire

"Je l’utilise à titre personnel, une à deux fois par semaine" : Bordelaise installée désormais en bord de Loire, Hélène Chatelier est donc une usagère régulière de ce service lancé à l’été 2024, avec une première station en gare de Blois. "Je m’en sers pour du loisir, aller voir des amis, faire des courses, où même pour partir en week-end" : la jeune femme fait partie de la quinzaine d’usagers réguliers de cette prestation opérée par "Citiz". "Depuis juillet, ce sont pas moins de 5 000 kilomètres qui ont été parcourus pour plus de 800 heures de location réparties sur une cinquantaine de locations" explique son représentant en Centre-Val-de-Loire, Pierre Martin-Paquet.

Deux stations à Blois...

Des chiffres qui peuvent paraître modestes, "mais c'est plutôt bien pour un lancement" assure le chargé de développement. A tel point qu’une deuxième station d’autopartage est opérationnelle depuis ce mercredi 26 février sur la rue du Père-Brottier, donnant sur la place de la République. La voiture stationnée sur sa place dédiée est disponible n’importe quand, sur réservation ou à la dernière minute. Il suffit de créer un compte sur citiz.coop et de définir ses données d’utilisation sur la base de 3 euros de l’heure et 42 centimes du kilomètre. Et c’est muni de son smartphone qu’on ouvre la voiture et qu’on récupère les clés dans la boîte à gants.

... Et plus de vingt à Tours !

Sur son principe coopératif qui s’appuie sur des associations citoyennes -comme "Blois Autopartage" avec sa dizaine de membres-, Citiz tente d’étoffer sa présence dans la région : "Nous disposons à ce jour de vingt-six véhicules, essentiellement sur la ville de Tours" indique Pierre Martin-Paquet. "Nous envisageons aussi des projets avec Orléans Métropole et Chartres Métropole" et éventuellement deux nouvelles implantations à Blois, sur la base de consultations. En parallèle, d’autres offres existent, notamment sous l’égide du Conseil régional avec "Rémi Autopartage" en milieu rural. L’expérimentation se poursuit dans six intercommunalités avant un éventuel déploiement à plus grande échelle.