Le tchoukball, un sport qui se développe à Rouen

Publié : 29 novembre 2024 à 15h04 par Julien Dubois / crédit photo : Sweet FM

C'est une discipline qui reste encore assez méconnue dans l'hexagone, où elle dispose d'une vingtaine de clubs seulement. Parmi eux, celui de Rouen, dont les membres s'entraînent chaque lundi soir au gymnase George-Braque. Le tchoukball associe principalement le handball et le volley, mais avec un risque très faible de blessures.

Deux petits trampolines installés de part et d'autre du terrain, et une dizaine de joueurs qui s'échauffent à l'aide d'un ballon de handball, prêts à suivre leur entraînement de tchoukball. Cette discipline a été créée dans les années soixante par un médecin suisse, souhaitant développer une discipline sans risques pour le corps. "Le but du jeu, c'est d'envoyer le ballon sur le trampoline, qu'on appelle un cadre et qui est incliné, et il faut que le ballon retombe par terre dans les limites du terrain, avant que l'autre équipe ne le rattrape" explique Rémi Bournique, président du "Rouen Tchoukball Club".

Pas de contact

Le tchoukball est un sport qui se caractérise par ses nombreuses phases de transition, mais sans aucun contact entre les différents joueurs. C'est ce qui a séduit Marie, qui a commencé à pratiquer au mois de septembre : "Je suis une ancienne joueuse de handball, et j'avais envie de faire un sport mixte, parce que je trouve qu'il y a des vraies valeurs qu'on ne retrouve pas ailleurs, et sans craindre de me blesser puisqu'on n'intercepte jamais les ballons des adversaires".

Bien lire la trajectoire du ballon

Aucun contact physique, mais une intensité réelle car le joueur peut se retrouver en position d'attaque sur une phase de jeu, et à défendre sur la suivante. Et pour empêcher l'adversaire de marquer, la lecture de la trajectoire de la balle est primordiale, ainsi que la position des genoux. "Plus on va monter en niveau, plus les attaquants vont essayer de faire en sorte que le ballon termine très bas pour que ce soit plus difficile à reprendre pour la défense. C'est pour ça qu'on se met dans cette position à chaque début d'entrainement" indique Charlie Paillaud, l'entraineur du club.

Une bonne ambiance

Et lors des compétitions, ce sont des équipes de sept joueurs chacune qui s'affrontent lors de trois tiers-temps de quinze minutes. Dans une ambiance toujours fair-play. "On est tous là pour se faire progresser et faire progresser notre sport. On essaie d'avoir une bonne ambiance, à la fois au sein du club mais aussi entre les clubs, et je pense que ça se ressent quand on vient démarrer" estime Rémi Bournique. "C'est un moment de partage un peu plus concret que dans les autres sports collectifs. Au tchoukball, même s'il y a des adversaires, on joue ensemble et on se donne des conseils" ajoute Emmanuel, qui a rejoint le club à la base pour pouvoir affronter ses amis de l'équipe voisine du Havre.

Les entrainements du "Rouen Tchoukball Club" ont lieu chaque lundi à 19h au gymnase George Braque.