Marc Fesneau pressenti pour rempiler au gouvernement

"On verra, je suis assez cool sur le sujet !" lance Marc Fesneau, attablé à la terrasse d’un restaurant de la place du château de Blois en cette fin de matinée qui hésite encore entre pluie ou soleil... "Mais je ne suis pas intéressé par les outremer" glisse avec malice celui qui est pressenti par beaucoup à l’agriculture. "Vous verrez et nous verrons. Je ne vis pas avec cette angoisse-là". On n'en saura pas plus, même si le Loir-et-chérien entré au gouvernement en 2018 l’assure, il n’a absolument rien demandé : "Je n’ai jamais exprimé des envies dans ce registre. On n’exprime pas d’envie, ce sont le président de la République et le Premier ministre qui décident !".

"Nul n’est irremplaçable"

Ainsi, la possibilité d’une intégration dans le gouvernement d’Elisabeth Borne ne serait pas une obsession pour Marc Fesneau : "On peut être utile à différents niveaux" justifie l’homme qui a été -ou est encore- maire, président d’intercommunalité, conseiller régional, député... Reste que l’on imagine mal le Modem, en tant que composante de la majorité "Ensemble", absent de l’exécutif : "Je ne suis pas seul au Modem, et nul n’est irremplaçable" assure celui qui aspire à redevenir député de la circonscription de Blois en juin prochain. Sera-t-il entretemps redevenu ministre-candidat ? En attendant, rien de nouveau sur le perron de l’Elysée...