Meeting de Sotteville-lès-Rouen : Léonie Cambours mise tout sur 2024
18 juillet 2023 à 21h40 par Julien Dubois / crédit photo : Léonie Cambours
Plus de 150 athlètes participent ce vendredi 7 juillet au meeting international de Sotteville-lès-Rouen. Des grands noms de l’athlétisme fouleront la piste du stade Jean-Adret, ainsi que quelques espoirs régionaux. L’heptathlète Léonie Cambours, licenciée au Stade Sottevillais, s’alignera sur deux épreuves à quinze jours des championnats de France et un an des Jeux olympiques à Paris.
Comme chaque année, le spectacle devrait être au rendez-vous ce vendredi 7 juillet à Sotteville-lès-Rouen. Plus de 150 athlètes participeront à l’édition 2023 du meeting international d’athlétisme, dont plusieurs têtes d’affiche : les perchistes Renaud Lavillenie et son rival brésilien Thiago Braz, le triple sauteur burkinabé Hugues Fabrice Zango, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, ou la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon, en argent lors des jeux de Rio, en 2016. Trois athlètes du Stade Sottevillais sont également conviés à participer à l’évènement. Le hurdleur Romain Lecoeur sur 110 mètres haies, la sprinteuse Natacha Ngoye sur 100 mètres et l’heptathlète Léonie Cambours.
Chercher des repères et des sensations
Originaire d’Yvetot, Léonie Cambours fait partie des grands espoirs de l’athlétisme français. Agée de 22 ans, elle participera pour la première fois au meeting sottevillais : "C’est une belle opportunité. En plus, c’est mon club, c’est là où je m’entraîne depuis huit ans, donc je suis à domicile. Il y aura toute ma famille et mes amis pour m’encourager. J’ai hâte d’y être, en espérant qu’ils me donnent des ailes ou la force d’aller plus vite" souligne-t-elle. A cette occasion, la jeune femme sera alignée sur le 100 mètres haies et le saut en hauteur, deux des sept disciplines qui composent l’heptathlon. "Je viens pour obtenir des repères et des sensations. Je cherche aussi à me confronter aux spécialistes, voir où j’en suis dans ma préparation" ajoute l'intéressée.
En quête d’un résultat aux championnats de France
Blessée à la cheville avant les championnats d’Europe en salle d’Istanbul, en mars dernier, Léonie Cambours entame tout juste sa saison estivale. Avec pour objectif d’être prête pour les championnats de France, organisés du 28 au 30 juillet à Albi, lors desquels elle disputera son premier heptathlon de l’année. Une discipline qui nécessite une préparation conséquente et variée. "On est sur une moyenne de dix séances par semaine. Et au-delà des sept disciplines, il y a aussi ce qui est musculation, haltérophilie, aérobie, footing. Et ensuite, pendant un entraînement, on va souvent faire deux disciplines, sinon on n’a pas le temps de tout travailler" confie celle qui tente actuellement de rattraper son retard au lancer du javelot, l’un de ses points faibles.
Le regard tourné vers Paris 2024
Mais pas de précipitation pour la jeune espoir, qui prend le temps de revenir de blessure. Elle souhaite "tout miser" sur 2024, synonyme de Jeux olympiques à Paris, auxquels elle espère bien participer. "C’était un rêve petite les jeux, maintenant c’est un réel objectif, c’est devenu réalité. Je travaille pour ça […] Après, moi, Paris ce n’est qu’une étape. J’aurai 28 ans pour les jeux de Los Angeles, en 2028, et je pense que ce sera vraiment le point d’orgue de ma carrière. Paris, ce sera l’occasion de découvrir. Los Angeles, ce sera différent. J’aurai plus d’expérience et gagné en maturité sur toutes les épreuves. Il y a aura moyen de faire quelque chose de beau" prévient-t-elle.