Nathalie Arthaud : "Sans les travailleurs immigrés, usines et hôpitaux seraient à l’arrêt"
24 février 2022 à 11h53 par Jonathan Lateur / crédit photo : Sweet FM
La candidate du parti "Lutte Ouvrière", Nathalie Arthaud, était en Sarthe ce mercredi 23 février à l’occasion d’un meeting de campagne dans les quartiers sud du Mans.
Comme déjà en 2012 et 2017, Nathalie Arthaud fait campagne pour "défendre le camp des travailleurs". Mais plus encore en 2022, la candidate du parti Lutte Ouvrière souhaite défendre tous les travailleurs, "y compris les immigrés". Celle qui a pris la relève d’Arlette Laguiller était de passage au Mans ce mercredi 23 février, à l’occasion d’un meeting dans les quartiers sud de la ville. "Tous les démagogues d’extrême-droite disent les Français d’abord, mais moi je préfère dire les travailleurs d’abord. Des travailleurs composés de femmes et d’hommes de toutes les origines. S’il n’y avait pas les travailleurs et travailleuses immigrés, il n’y a pas un seul hôpital ou une seule usine qui pourrait tourner, donc ils font partie intégrante de mon camp" assure Nathalie Arthaud.
"Mes 500 parrainages ? Une reconnaisse des maires"
Nathalie Arthaud fait partie des premiers prétendants à l’Elysée à avoir obtenu les 500 parrainages nécessaires pour avoir le droit de se présenter sur la ligne de départ. S’attirant ainsi la jalousie d’autres candidats, qui eux n’y sont pas encore parvenus, alors qu’ils réunissent davantage d’intentions de votes au premier tour de l’élection présidentielle : "Ceux qui disent que je ne devrais pas avoir mes 500 signatures, je leur propose de désigner eux-mêmes les candidats, ce n’est pas cela la démocratie et le pluralisme. L’obtention rapide de mes parrainages, je le vois comme une forme de respect de la part des maires pour notre mouvement. Il faut aussi rappeler que les élus des petites communes sont des hommes et des femmes issus des classes populaires" conclut Nathalie Arthaud.