ADA Blois Basket : le pari de l'élite entre performances et désillusions

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C'est aussi par la force de son collectif que l'ADA Blois Basket 41 attire l'attention
Crédit : Tuan NGuyen

Publié : 23 décembre 2020 à 21h06 par Nicolas Terrien

Le mensuel "Basket Le Mag" publie un reportage de huit pages consacré au club blésois dans son numéro de janvier 2021. Disponible dès ce vendredi 25 décembre.

Champion de Pro B sur le parquet en 2018, mais privé de montée en Jeep Elite parce que pas de centre de formation... En première place incontestée du championnat en mars 2020 avant que la Covid-19 ne sabote les ambitions blésoises, et que la LNB ne décrète au final une saison blanche... Existe-t-il une malédiction planant au-dessus du Jeu-de-Paume ? C’est certainement un peu exagérer, mais les différentes sorties verbales des dirigeants du club contre la Ligue ou certains présidents de club ont marqué les observateurs avisés du monde du basket-ball professionnel français. A commencer par Yann Casseville, rédacteur en chef de "Basket Le Mag".

Yann Casseville

Deux quasi-montées plus tard

"C’est un club que nous avons vu progresser durant ces dernières saisons, et nous avons voulu savoir dans quel état d’esprit il se trouve" explique le journaliste. En effet, deux montées refusées en trois ans, c’est du jamais vu dans le sport français ! "Le club de Bourg-en-Bresse, aujourd’hui dans l’élite, a connu une situation comparable et cela part toujours des personnalités qui composent le club. Blois, c’est l‘histoire d’une continuité et d’une stabilité avec des objectifs clairs et une vision partagée". Autre spécificité, la confiance que le club accorde aux jeunes, sans exploser son quota de joueurs étrangers.

Yann Casseville

L’ADA et son rayonnement dans la galaxie basket

Si le club s’est fait un nom, c’est évidemment à l’aune de ses résultats, parce qu’il a aligné de jeunes joueurs sur le parquet, "mais aussi par le franc-parler et les prises de position de ses dirigeants" relève Yann Casseville. "On se souvient des oppositions du président Paul Seignolle face à la LNB et ça, ça fait forcément parler !". Evidemment, à cette heure, il reste difficile d’avoir une lecture claire du championnat, alors que certaines équipes ont joué six matchs quand d’autres n’en ont disputé que deux. Mais au pays des certitudes, on note que l’ADA reste très forte et fait figure d’ogre dans son championnat de Pro B !