Alençon : 250 manifestants face au "libéralisme de Macron"

La CGT, Force Ouvrière, la FSU et Solidaires appelaient de nouveau à se mobiliser, ce jeudi 16 novembre, pour s’opposer au gouvernement et à ses orientations jugées trop libérales. Quatrième journée d'action depuis la rentrée. Outre des affrontements entre manifestants et policiers à Paris et à Nantes, on retiendra surtout la faible affluence. Pas plus de 250 personnes dans les rues d’Alençon par exemple : "On a du mal à faire entrer la mobilisation dans les entreprises, c'est vrai... Mais évidemment, quand on fait grève, on n'est pas payé. A la fin du mois, quand vous avez fait deux ou trois journées de grève, ce sont des finances en moins. Mais il y a aussi la peur de l'employeur, parce que vous prenez le risque d'être mis sur une liste et de faire partie des premiers à partir dès que l'entreprise sera en situation de licencier !" analyse Isabelle Ledoux, secrétaire générale de l'union CGT ornaise. A Flers comme à Argentan, les rassemblements du jour n’ont pas dépassé la centaine de participants.