Après la défaite à Bourg, des joueurs du MSB s’en prennent violemment à l'arbitrage

SWEET FM
Crédit : Crédit photo : Dominique Breugnot / MSB

27 mars 2018 à 10h47 par Jonathan Lateur

Battus en prolongation à Bourg-en-Bresse (92-91) ce lundi 26 mars, les basketteurs du MSB l'ont mauvaise. Sur Twitter, Romeo Travis et Justin Cobbs dénoncent les erreurs d'arbitrage qui leur auraient coûté la victoire.

Une défaite au goût amer. Après avoir longtemps pensé tenir la victoire, les joueurs du MSB se sont inclinés d’un point, en prolongation, ce lundi 26 mars sur le parquet de la JL Bourg (92-91). Un revers difficile à accepter pour une partie des joueurs sarthois. A l’issue de la rencontre, ils sont plusieurs à avoir laissé s'exprimer leur colère contre l’arbitrage sur les réseaux sociaux. Pour illustrer la différence de traitement, les visiteurs mettent en avant le nombre de lancers-francs accordés : 29 pour les Burgiens contre 18 aux Sarthois.

Le capitaine ne mâche pas ses mots

"Pourquoi cette ligue n’aime pas Justin ? Toute la saison, on se fait baiser" peste Romeo Travis sur son compte Twitter. Le capitaine sarthois réagit à la dernière action litigieuse du match : pris en tenaille par deux adversaires, Justin Cobbs a été poussé au-delà des limites du terrain. Une faute grossière non sifflée par le trio arbitral, qui a préféré rendre la balle aux locaux. Le meneur américain du MSB a lui aussi poussé un coup de gueule : "Vérifiez la cassette. Je ne suis pas sorti. C’est une faute évidente. Nous jouons trop dur pour nous faire systématiquement voler".

Un sentiment d’injustice

Les deux basketteurs américains, visiblement très énervés, ont ensuite laissé entendre que le MSB était régulièrement victime d’erreurs d’arbitrage cette saison : "Je sais que nous sommes une équipe difficile à aimer. Mais de là à se faire voler à chaque fin de match, ça en devient ridicule" lâche Romeo Travis. Justin Cobbs, lui, préfère ironiser sur la situation : "On ne fait jamais d’erreur mais on se fait toujours avoir. On devrait jouer selon les règles du basket de rue si les arbitres agissent comme ça" conclut le meneur. Le coach, Éric Bartecheky, a lui préféré ne pas s’exprimer.