Geneviève Baraban arrête la politique

Nicolas Perruchot ne sera pas la seule personnalité à tirer sa révérence de l’hôtel du département au 30 juin prochain. Geneviève Baraban fera de même, après 26 ans de mandat, dont 19 à la ville de Blois, et autant au Conseil général, devenu depuis Conseil départemental. "C’est une décision pour motif personnel" assure l’intéressée, en évoquant des raisons familiales qu’il serait malvenu de détailler ici. "C’est aussi une décision motivée par la raison" poursuit-elle.

Tensions à sa gauche

Tensions à sa gauche ? Là, en revanche, on serait plutôt tenté de chercher les raisons dans les difficultés rencontrées avec son binôme Benjamin Vételé, ce dernier ayant claqué la porte de son groupe, "Le Loir-et-Cher Autrement", accusé de suivisme dans les politiques déployées par la majorité... Car Geneviève Baraban préside le groupe de la minorité, et non de l’opposition. "Nous travaillons dans la co-construction et dans le dialogue permanent" assène-t-elle, ce qui lui a valu, outre la brouille avec son binôme, son exclusion définitive du Parti Socialiste.

Engagement associatif

Ainsi, à la surprise générale, Geneviève Baraban se retire sur Blois 1, "un canton où j’aurai été réélue, c’est sûr". Faut-il y voir de la lassitude dans un climat politique local très tendu ? Encore une fois, elle botte en touche, préférant évoquer ses engagements associatifs : "Ça, je n’arrête pas !". Justement, elle doit bientôt rencontrer Nicolas Perruchot et la majorité pour proposer ses services dans le cadre de la lutte contre l’illettrisme, un sujet qui la passionne et dans lequel elle est très engagée. Une manière de se projeter dans une majorité actuelle reconduite pour six ans ?