Le Mans : "avant le confinement, on ne se connaissait pas"

"Avant le coronavirus, on ne se connaissait pas. Quand on se croisait à la supérette ou dans la rue, on se faisait un signe de tête et c’est tout" explique Stéphanie. Cette Mancelle habite dans le quartier Saint-Pavin. Depuis l’instauration des mesures de confinement, une solidarité naturelle est née entre elle et ses voisins.

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Tous se retrouvent le soir à leur fenêtre respective pour applaudir le personnel soignant en première ligne dans cette crise sanitaire. La journée, ils s’entraident grâce au groupe "WhatsApp" qu’ils ont créé. Les idées pour occuper les enfants circulent, tout comme les propositions pour aller faire les courses les uns pour les autres. Chantal, qui habite le quartier depuis une vingtaine d’années, n’avait jamais vu s’organiser une telle solidarité dans la rue. "On va peut-être pouvoir se recontacter après pour faire la fête des voisins par exemple" envisage-t-elle.

Écouter le témoignage de Chantal

"Si ça peut donner des idées dans d’autres rues, à d’autres voisins de s’entraider, qu’ils le fassent ! C’est dans ce genre de moments qu’il faut qu’on soit uni" affirme Stéphanie.

Reportage complet diffusé dans l’émission spéciale "COVID-19" du 30 mars 2020 :

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Tout le monde n’a pas de groupe "WhatsApp" avec ses voisins. Il existe tout de même une solution si on veut aider : l’association "Voisins Solidaires" a ainsi mis en ligne sur son site internet un kit de solidarité à télécharger (cliquez ici) dans lequel on trouve notamment des affiches à placadrer dans son immeuble pour proposer de l'aide ou recueillir les numéros de téléphone pour prendre des nouvelles, tout simplement.