Le président et le Canard, nouvel acte...
Publié : 6 janvier 2021 à 17h55 par Nicolas Terrien
Une nouvelle "cabale" ? Dans son édition de ce mercredi 6 janvier, Le Canard Enchaîné épingle encore une fois Nicolas Perruchot, futur ex-président du Conseil départemental de Loir-et-Cher.
Les cons, les fuites, les plaintes, la villa en Corse... Las, Nicolas Perruchot a annoncé lundi dernier dans les colonnes de La Nouvelle République qu’il s’apprête à quitter la vie publique en ne se représentant pas aux élections de 2021. Le Canard Enchaîné, journal satirique qui a grandement contribué à ébruiter les différentes "affaires" concernant le président du Conseil départemental du Loir-et-Cher, en prend acte dans son numéro daté de ce mercredi 6 janvier, en reprenant les propos explicités dans la presse locale deux jours plus tôt. Et de caqueter en référence aux révélations de la semaine dernière : "Vu que le remboursement de son prêt [pour la construction de la villa en Corse NDLR] est en partie conditionné à ses futurs émoluments d’élu, le CIC de Blois a sûrement dû adorer ce désistement !".
Déclaration à la Haute autorité
Mais c’est sur la déclaration du projet immobilier corse auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique que l’article de la semaine se concentre. Aucun signalement ne serait parvenu, à ce jour, à cette instance. Nicolas Perruchot s’en était expliqué la semaine passée : "J’ai fait ma déclaration en 2017, à la suite de mon élection à la présidence du département, ensuite je dois faire une déclaration en fin de mandat. Donc en juin 2021. C’est comme ça que ça fonctionne". Ce que le Canard met en doute aujourd’hui...
Substantiel ou non ?
Le journal s’est rapproché de la Haute autorité pour se faire confirmer ces propos : un élu est en mesure de pouvoir faire une déclaration de patrimoine rectificative, mais uniquement s'il s'agit "d’une omission non substantielle". Dans le cas inverse, c’est le procureur de la République qui est saisi. "Il faut espérer que l’oubli de Perruchot se révèle non substantiel" conclut Le Canard Enchaîné. Dans cet article, certains verront de l’acharnement à répétition contre Nicolas Perruchot, d’autres, notamment dans l’opposition politique locale, une occasion d’en remettre une couche, comme le socialiste blésois Frédéric Orain qui relaie l’article sur ses réseaux.