Loir-et-Cher : les plans d’urgence activés dans les hôpitaux

Depuis ce jeudi 5 novembre, le plan blanc est activé à l’échelle départementale en Loir-et-Cher. "C’est un plan spécifique d’urgence sanitaire et de crise qui permet à chaque établissement de santé de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux de patients afin de faire face à une situation exceptionnelle" explique le groupement Santé 41 dans un communiqué. Dans ce contexte, l’objectif est clair : il s’agit d’augmenter la capacité d’accueil de patients Covid-19 en médecine et de faciliter l’accès aux soins aigus, voire critiques. Des mesures qui doivent aussi prendre en compte la continuité des suivis en cancérologie ou pour les maladies chroniques, que ce soit en hospitalisation ou en ambulatoire.

Continuité des soins et déprogrammation

Si les capacités de réanimation se voient accrues par le passage en plan blanc, des reports de soins sont sollicités. "Il est demandé aux hôpitaux publics et privés d’engager sans attendre une déprogrammation de leur activité afin de disposer de lits supplémentaires de réanimation et de médecine". Cela devra néanmoins s’accompagner d’un suivi des patients pour prévenir et évaluer tout retard dans les soins. "La prise en charge des patients des filières médicales et chirurgicales prioritaires est garantie, notamment les urgences chirurgicales et les maladies chroniques" assure le Groupement hospitalier territorial Santé 41.

Plan bleu prêt dans les Ehpad

Ces démarches sont communes à tous les établissements réunis au sein du Groupement hospitalier de territoire de Loir-et-Cher : les centres hospitaliers de Blois, Vendôme et Romorantin-Lanthenay, la polyclinique de Blois, les hôpitaux de Montrichard-Saint-Aignan, la clinique Saint-Cœur à Vendôme, l’hospitalisation à domicile (LNA Santé) et SEPIA 41, le groupement des Ehpad publics en Loir-et-Cher. En ce qui concerne justement les Ehpad, les plans bleus sont prêts à être déclenchés "au regard de la situation de chaque établissement" précise-t-on. Il s’agit du corollaire du plan blanc concernant les établissements d’hébergement.