Manif des patrons d’auto-écoles dans les rues de Blois

"On peut amener nos élèves à l’examen, mais pas leur donner de leçons de conduite !" s'indigne l'un des manifestants : les gérants d'auto-écoles ont exprimé leur ras-le-bol, par le biais d'une opération escargot dans la matinée de ce jeudi 5 novembre à Blois, face à la décision du gouvernement de suspendre l'exercice de leur profession pendant la période de confinement. Interdit donc, jusqu'à nouvel ordre, de dispenser les leçons de conduite embarquée ou de code de la route en salle.

Une inégalité de traitement

Les restrictions imposées par l'Etat créent un important manque à gagner selon les patrons et moniteurs d’auto-écoles, dont certains assurent qu'ils vont vite se retrouver dans une situation financière délicate. Par ailleurs, la profession dénonce une inégalité de traitement : "Les organismes de formation à la conduite de poids-lourds, eux, peuvent fonctionner, sous prétexte qu’il s’agit d’un permis professionnel... Passer le permis auto, ça peut aussi être dans un objectif professionnel !" lâche l'un des participants à l'action.

Stella Calloux, gérante d'auto-école