MSB : JP Batista fait son come-back
4 juillet 2019 à 6h30 par Jonathan Lateur
Le MSB a annoncé ce lundi la signature pour une saison de JP Batista. Cinq ans après son départ, le pivot international brésilien de 37 ans revient en Sarthe.
"Bem vindo a casa JP". Cinq ans après avoir été poussé vers la sortie par Erman Kunter, JP Batista fait son retour en Sarthe. Le pivot international brésilien de 37 ans, qui a porté le maillot manceau de 2008 à 2014, vient de s’engager pour une saison avec le MSB : "Je suis très heureux d’être de retour ici. Tous les gens qui me connaissent savent que Le Mans a une place spéciale dans mon cœur, je n’ai d’ailleurs jamais vraiment perdu le contact avec l’équipe et ses dirigeants" explique d’emblée l’intéressé à l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège du club, ce lundi 24 juin.
Un choix de Dounia Issa
Ce retour a été rendu possible grâce à la nomination de Dounia Issa à la tête de l’équipe première : "Je lui ai envoyé un message, il y a quelques semaines, pour le féliciter. Ensuite, nous avons commencé à évoquer cette possibilité, puis cette idée a pris de l’ampleur et me voilà ici !" commente un JP Batista, tout sourire. "Après mon expérience au Brésil, la seule chose qui pouvait me faire revenir en Europe, c’était de jouer au Mans. Même si j’avais reçu une offre d’une autre équipe, ça n’aurait pas été pareil. Mes filles sont nées ici, et c’est important de savoir exactement où on met les pieds" complète-t-il.
MVP du championnat brésilien
Si à 37 ans JP Batista est plus proche de la fin que du début de sa carrière, l’intérieur brésilien se sent toujours en pleine forme. Il vient d’ailleurs d’être élu MVP du championnat brésilien : "J’ai réalisé ma meilleure saison en jouant environ 30 minutes par match. Le nombre d’années n’a pas vraiment d’impact sur moi, je travaille dur et je prend soins de mon corps". Le directeur sportif du MSB balaye également les doutes qui peuvent exister à ce sujet : "On a d’autres exemples dans le basket comme Vince Carter, 42 ans, ou encore Tim Duncan qui est allé jusqu’à 40 ans" conclut Vincent Loriot.