Peut-on encore se marier en état d’urgence sanitaire ?

Depuis samedi dernier, de nouvelles mesures sont venues s’ajouter aux règles déjà en vigueur en Loir-et-Cher, notamment l’interdiction de toutes les fêtes privées dans les salles communales, salles polyvalentes et salles de spectacles. Ajoutons à cela la limitation à trente convives, et les rêves de mariage en grande pompe s’amenuisent... Mais "l’important, c’est d’aimer", comme dit la chanson de Pascal Obispo. Et tout n’est pas fichu pour autant. "C’est faux de croire qu’il est impossible de se marier !" martèle Anthony Fromy, et pas simplement parce qu’il est l’organisateur d'un salon du mariage qui se déroule ce week-end dans la salle du Jeu-de-Paume à Blois, mais aussi parce qu’il existe des solutions qui permettent quand même de se projeter.

"Pas obligé de tout annuler"

Devant toutes les contraintes sanitaires, beaucoup de couples choisissent de reporter leurs noces, parfois à plusieurs reprises en espérant un desserrement des règles. "D’autres décident de réunir trente personnes dans un restaurant, puis d’organiser une grande fête dans la perspective de la première année de mariage" expose l’organisateur, en prodiguant quelques conseils au passage. "Il faut préparer son mariage de manière classique. Tout s’adapte ! Des avenants sont proposés aux contrats en cas de report". Evidemment, c’est une autre expérience du mariage. Les fêtes sont forcément moins démesurées, mais plus intimistes, certaines concentrées sur la famille, ou les amis. "Même à trente personnes, on peut se coucher à 4 ou 5h du matin !" assure, d’expérience, Anthony Fromy.

Le "Salon du mariage et de l’événement" se déroule ces samedi 24 et dimanche 25 octobre, salle du Jeu-de-Paume à Blois, avec 49 exposants, des défilés et des animations. Entrée gratuite.