Rentrée sociale : un "flop" selon Maurice Leroy
10 octobre 2018 à 10h00 par Nicolas Terrien
La faible mobilisation avec 21 000 personnes recensées sur le défilé parisien mardi dernier traduit la mauvaise santé du syndicalisme français, selon le député UDI de Vendôme.
50 000 manifestants à Paris pour la CGT, 11 500 selon la préfecture de police... 300 000 dans toute la France pour les syndicats et 160 000 côté forces de l’ordre... Au-delà de la traditionnelle querelle de chiffres entre syndicats et police, d’aucun retiendront le chiffre avancée par le cabinet indépendant Occurrence pour plusieurs médias. C’est le cas de Maurice Leroy qui s’épanche sur le sujet sur sa page Facebook de mercredi matin. "21 000, ils n’étaient que 21 000 hier [mardi, ndlr] dans les rues de Paris à défiler à l’appel de la CGT et de FO. Un chiffre très faible qui traduit la mauvaise santé d’un certain syndicalisme français", ce qui lui fait dire que "la traditionnelle rentrée sociale a donc fait flop, tout comme la mobilisation de juin".
"La mue", pas "la rue" !
Une situation que le député de Loir-et-Cher UDI explique par le recul du monde ouvrier, la mésentente entre les organisations syndicales et des engagements idéologiques qui priment sur l’engagement auprès des salariés... "Face à cela, les salariés hésitent à s’engager ou à rester syndiqués. Ce n’est pas un hasard si la CFDT, au discours modéré, a détrôné la CGT comme première organisation syndicale française" : pour Maurice Leroy, la révolution syndicale ne "passera pas par la rue, mais par la mue".