Sarthe : début de la campagne de tests salivaires à l'école
Publié : 12 mars 2021 à 16h15 par Jonathan Lateur
Deux écoles du Mans et de Sablé-sur-Sarthe ont été les premières à expérimenter ce vendredi la nouvelle forme de dépistage mise en place dans les établissements du premier degré.
C’est la dernière arme pour lutter contre la propagation du Covid-19 en milieu scolaire : les tests salivaires. Ils viennent d’arriver dans le département de la Sarthe. Les premiers enfants ont été dépistés ce vendredi au Mans, et à Sablé-sur-Sarthe. A l’école Saint-Exupéry, 150 des 167 familles ont par exemple donné leur accord : "Contrairement aux tests antigéniques ou seulement dix pour cent des parents donnent leur accord, il y a cette fois une très bonne participation. Cette méthode moins invasive semble convaincre les familles" se félicite Patricia Galeazzi, la directrice départementale de l’Education nationale.
Douze médiatrices spécialement recrutées
Contrairement à ce que redoutaient certains syndicats du premier degré, ce n’est pas aux enseignants de réaliser les prélèvements dans la bouche des enfants. Dans la Sarthe, l’Education nationale a par exemple recruté douze médiatrices : "Elles ont été formées pendant trois jours par l’Institut de formation en soins infirmiers. Ce sont en plus des personnes qui pour beaucoup avaient déjà travaillé dans le domaine médical. Elles s’acquitteront également des tâches administratives en lien avec les laboratoires sélectionnés" rassure Patricia Galeazzi.
Des écoles ciblées
Les quatre-cents écoles maternelles et primaires du département de la Sarthe ne seront pas toutes soumises à cette campagne de dépistage par tests salivaires. "En lien avec l’Agence régionale de santé, nous irons dans les territoires où le virus circule le plus. Peut-être plusieurs fois dans la même école, si cela est nécessaire. Pour commencer, ce lundi 15 mars, nos équipes seront déployées à l’école Albert-Camus de Coulaines" conclut la DASEN. Quant aux résultats des tests de dépistages, ils seront envoyés directement aux parents des enfants, sous maximum vingt-quatre heures.
Patricia Galeazzi, DASEN de la Sarthe