Soignants et résidents confinés à l’EHPAD de Glos-la-Ferrière

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Crédit : Adobe Stock

Publié : 4 novembre 2020 à 16h30 par Corentin Allain

Les choses se sont très vite aggravées à l'EHPAD de Glos-la-Ferrière : il y a moins de deux semaines, un cas positif de Covid-19 était détecté dans l'établissement ornais. Tout le monde a été testé, et le verdict, tombé dès le lendemain, a été sans appel : 17 résultats positifs chez les résidents, trois parmi le personnel. Depuis, trois des malades sont décédés.

C’est une manière de contenir l’épidémie et d’éviter que la situation ne dégénère. Dans l’Orne, 46 résidents et 14 membres du personnel se sont confinés à l’EHPAD de Glos-la-Ferrière, dès le 24 octobre. La veille, une vingtaine de personnes avait été testée positive. Il a donc fallu agir, comme au printemps dernier. Même si à l’époque en revanche, personne n’était tombé malade.

Ni camping-car ni caravane cette fois

"Ce confinement-là est plus dur, à la fois moralement et physiquement" explique Charlotte Frédéric, la directrice. "Au printemps, nous avions sorti camping-car et caravanes pour loger les soignants à l’extérieur. Mais là, tout est un peu plus précipité, et puis la météo n’est pas adaptée, donc nous avons investi les parties communes : bureaux, salles d’animation... Chacun a pu s’aménager sa petite chambre" explique-t-elle.

Comment en est-on arrivé là ?

Une réaction radicale à un problème qui ne l’était pas moins : "Quand ce chiffre de 17 cas positifs est tombé, cela a vraiment été un coup de massue pour nous" reconnait Charlotte Frédéric. "Dans un premier temps, nous avons tenté de comprendre, de trouver une explication, mais il faut se résoudre au fait qu’on ne saura pas d’où cela vient. Notre priorité aujourd’hui c’est d’éviter qu’il y ait plus de conséquences et de stopper la prolifération" promet-elle, assurant que la reprise des visites n'est pas du tout d'actualité.

Charlotte Frédéric, la directrice