Violences à Blois : le passager mineur est décédé

SWEET FM
36 heures après, les stigmates de ces faits de violences dans les quartiers nord de Blois
Crédit : Nicolas Terrien

Publié : 18 mars 2021 à 15h27 par Nicolas Terrien

Le garçon de 16 ans orienté vers l'hôpital de Tours en état d'urgence absolu est mort des suites de ses blessures. Les quartiers nord de Blois restent sous surveillance.

Il s’appelait Yanis, et était âgé de 16 ans. Il est décédé ce jeudi 18 mars à la mi-journée, 36 heures après avoir été admis à l’hôpital Trousseau, à Tours. La veille, il était en état de mort cérébrale, mais pas officiellement décédé. une source bien informée nous confirme son décès en début d’après-midi. Ce jeune homme était l'un des quatre passagers de la voiture qui a fini sa course sur le toit mardi soir sur l’avenue de France, à Blois. Un individu, tout juste majeur, également grièvement blessé, est quant à lui toujours hospitalisé à Blois, et le conducteur de la voiture reste introuvable.

Nicolas Coutant

200 policiers et gendarmes mobilisés la nuit dernière

La zone des échauffourées laisse encore apparaître quelques stigmates des événements violents survenus mardi soir, entre l’avenue de France et la rue Michel-Bégon. Pour autant, la tension semble retombée d’un cran. "La nuit a été calme" indiquait ce jeudi matin Nicolas Coutant, secrétaire départemental adjoint du syndicat SGP Police. Des renforts ont été déployés, à raison de 200 policiers et gendarmes, "ce qui a sûrement contribué à calmer les choses". Le préfet réunit dans l’après-midi de ce jeudi les acteurs de la sécurité pour adapter le dispositif pour les heures qui viennent.

A l’écoute des jeunes dans les collèges de Blois Nord

L’exposition médiatique de ces heurts au niveau national a alimenté -avec plus ou moins de pertinence- les conversations sur les réseaux sociaux. Et dans les cours des collèges du secteur dès mercredi matin -les écoles maternelles et primaires étaient fermées-. "Nous avons été très attentifs à la situation" explique Sandrine Lair. La directrice académique des services de l’Education nationale en Loir-et-Cher a demandé aux proviseurs et aux principaux d’être à l’écoute. "Si ces événements ont heurté les élèves, il n’y a pas eu de manifestation dans les établissements scolaires". En effet, rappelons qu’aucune école n’a subi de dommages sur le secteur, pas plus que les crèches, comme le précise la ville de Blois sur ses réseaux sociaux.

Sandrine Lair