Yannick Jadot dans le vignoble loir-et-chérien
Publié : 13 avril 2021 à 21h14 par Nicolas Terrien
Le candidat à l'élection présidentielle était à Mont-près-Chambord ce mardi 13 avril, pour aller à la rencontre d'un vigneron de l'AOC Cheverny... Et d'une tête de liste écologiste aux régionales.
"Aujourd’hui, il s’agit surtout d’apporter un soutien aux paysans vignerons ou arboriculteurs en difficulté" esquive Yannick Jadot en descendant un rang de vignes appartenant à Cyril Sevin, grillé à 95% par le gel de la semaine précédente. Si la situation n’était pas si grave, on pourrait presque en sourire : "En douze ans d’activité, j’ai connu six années de gel" explique le vigneron bio, pourtant équipé de tours antigels, "mais là, elles n’ont pas été efficaces", commente-t-il avec amertume. Il faut dire qu’il a relevé jusqu’à -6° C un matin sur ses parcelles. A ses côtés, Yannick Jadot observe les bourgeons achevés. "Ça, c’est un effet concret du dérèglement climatique !" face à la récurrence de ces phénomènes bien moins exceptionnels qu’avant.
Yannick Jadot au chevet à Mont-près-Chambord © Nicolas Terrien
Discussions non gelées à gauche
Le candidat pour une union de la gauche -derrière lui– à la présidentielle est aussi venu soutenir les équipes emmenées par l’écologiste Charles Fournier aux régionales de -a priori- juin prochain. "Il faut dire que la région a un rôle très important pour accompagner les paysans" estime Yannick Jadot. Charles Fournier acquiesce, ravi de ce nouveau soutien de terrain après celui d’Éric Piolle il y a quelques semaines. Et alors qu’au niveau national se nouent des tractations compliquées dans les écuries de gauche, Yannick Jadot prend l’air. "On verra plus tard", même s’il finit par confesser "qu’il faut discuter d’une union face au péril de l’extrême droite et d’un président qui n’est plus un rempart... Il faut préparer 2022".