Paris 2024 : en immersion avec l’équipe de France de para-dressage

Vladimir Vinchon et Pégase Mayenne, un couple qui vaut de l'or ?

Publié : 13 mars 2024 à 19h37 par Nicolas Terrien

Six cavalières et cavaliers aspirant à intégrer l’équipe de France pour les Jeux paralympiques sont actuellement en stage au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. Et déjà quelques espoirs de médailles se dessinent.

"La page est tournée, direction Versailles". En tant que délégué général de la Fédération française d'équitation, Frédéric Bouix a longtemps milité pour que les installations du parc solognot -siège de la FFE- accueillent l’ensemble des épreuves équestres de ces olympiades parisiennes. Mais le deuil est fait. A présent, à charge à la discipline d’être fidèle à sa réputation : celle d’être une grande pourvoyeuse de médailles pour la France ! "On nous a fixé des objectifs sur le sujet" confesse Sophie Dubourg, directrice technique nationale de la FFE, car évidemment, il serait du meilleur effet que le pays hôte des JO s’illustre au classement des nations... Côté athlètes, la réponse de Chiara Zenati est cinglante : "Je ne peux pas répondre à cette question, ça me stresse !". La cavalière saumuroise de 20 ans doit en effet composer avec un statut de "médaillable" que lui attribuent pas mal de spécialistes du para-dressage, des épreuves qu’elle prépare consciencieusement avec son cheval "Swing Royal IFCE".

Ecoutez le reportage de Nicolas Terrien :
Aux petits soins autour de Vladimir Vinchon et de Pégase Mayenne.

Vladimir Vinchon vise l’or paralympique

Mais dans le sport de -très- haut niveau, il n’y a pas de secret : tout est dans la passion et le travail. Voire le sacrifice ! Pour Vladimir Vinchon, "c’est un équilibre à trouver", déjà entre le cavalier et sa monture. Et entre le Mayennais et son cheval "Pégase Mayenne", ça fonctionne. En tous cas à en juger par les enchaînements présentés devant un expert international ce mercredi matin, sous le plus grand manège couvert d’Europe. "Une médaille d’or me paraît atteignable" confie le cavalier amputé de sa jambe droite suite à un accident de la route en 1994. On donnera encore plus de crédit à son propos dans la mesure où il a participé déjà à deux olympiades : Londres en 2012 puis Tokyo en 2021. Et pour se préparer au mieux, Vladimir et Pégase ont quitté momentanément la Mayenne pour intégrer un haras dans l’Essonne. Mais à l’heure de cette master class à Lamotte-Beuvron, la routine de compétition est déjà bien lancée !

Sophie Dubourg, au micro de Nicolas Terrien :